mardi 24 septembre 2013

24/09 - A PROPOS DU CAS ADAMSKI, un contacté - ODIN et ORTHON de Venus
Mes autres blogs ici : http://blogs-marie.blogspot.fr/

    George Adamski (décédé en 1965), le premier grand contacté à avoir fait parler de lui dans les années 1950, a toujours été le centre de polémiques : authentique « messager des Frères de l'espace » pour quelques-uns, il est surtout dénoncé comme un simple charlatan par la grande majorité des ufologues. Voici par exemple ce qu'on lit page 4 du numéro 65 (hiver 2010) de la revue "UFOmania", à l'occasion de la parution, en 2010, d'un livre de Marc Hallet :
     « (…) Déjà auteur de plusieurs articles, dont un livret, ''Desert Center'', aujourd'hui collector, voilà encore qu'on nous ressert Adamski et les Vénusiens dans leur soucoupe carton en 2010 ! L'auteur livre ici un réquisitoire à la fois implacable et incontournable sur une affaire qui n'intéresse plus personne depuis longtemps. Cet ouvrage semble donc uniquement destiné à une poignée de collectionneurs... et encore ! Mais quelle mouche a donc piqué cet éditeur ? »
     L'affaire n'intéresse plus personne ? Ce n'est pas vrai car, à côté de ceux qui affirment haut et fort que l'affaire est classée, il y a quand même toujours des supporters d'Adamski, comme, par exemple, Gerard Aartsen (auteur de : « George Adamski – A Herald for the Space Brothers » – BGA Publications, 2010) et l'ésotériste Benjamin Creme (auteur notamment de : « Le rassemblement des forces de lumière »...)
     Marc Hallet a donc publié, en 2010, un ouvrage intitulé « Le cas Adamski » (éditions L'Oeil du Sphinx). L'auteur avait été actif pendant une période dans le milieu adamskiste belge. S'étant intéressé au cas Adamski dès avant 1968, il a, pendant près de dix ans, secondé une des principales collaboratrices du contacté californien. Denis Andro parle, à propos du contenu du livre de Marc Hallet, de « décapante démystification ». Marc Hallet, écrit-il, « décortique les trucages des photos »... On lit que l'auteur démontre que George Adamski « ne fut jamais rien d'autre qu'un habile menteur qui vivota une grande partie de sa vie aux dépens d'un grand nombre de ceux qui croient aux ovnis ». ("UFOmania", n° 68, automne 2011, p. 38.) Dans le même numéro d'"UFOmania"(page 36), une critique faite à propos d'un livre de Fabrice Kircher classe le cas Adamski parmi les thèmes ayant « fait choux blanc depuis longtemps »(sic) et faisant partie d'« élucubrations sans fondement ni lien avec l'ufologie d'ailleurs ».
     J'ai moi-même rédigé, il y a quelques années, un long texte (destiné à un futur ouvrage) sur le cas Adamski. Je le mettrai sur ce site dans les prochains mois.
     Parmi les auteurs qui soutiennent la bonne foi du contacté américain, il y a Michel Zirger. Après avoir relaté, dans le numéro d’octobre-novembre 2011 de"Top secret", ses contacts extraterrestres à Tokyo (voyez mon texte correspondant dans la même rubrique), Michel Zirger a évoqué, dans le numéro de décembre 2011-janvier 2012 de la même revue, le cas de George Adamski. (L'auteur a aussi abordé ce cas dans un précédent numéro de la revue. J'ajouterai cette contribution à mon texte rédigé il y a quelques années.)
     Voici donc les éléments essentiels de la contribution de Michel Zirger, dont la réflexion rejoint la mienne sur des points essentiels.
     Au chapitre 10 de son livre : "Atlantis and the Cycles of Time" (2011), l’universitaire Joscelyn Godwin évoque George Adamski en ces termes :
     « Ce fut George Adamski qui eut la première rencontre avec un Nordique : un Vénusien à qui il donna le pseudonyme de Orthon. C’était le 20 novembre 1952. »
     « Un des informateurs d’Adamski, un Saturnien qu’il appelle Ramu, lui fit le récit suivant sur les origines de l’Homme. » (Suit un extrait du deuxième livre du contacté : "A l’intérieur des vaisseaux spatiaux", 1955.)
     La rencontre extraterrestre de George Adamski en 1952 a été le premier cas de contact à être rapporté par la presse, un récit que le contacté livra dans un livre co-écrit avec Desmond Leslie : "Flying Saucers Have Landed" ("Les soucoupes volantes ont atterri"), cet ouvrage ayant été initialement publié en septembre 1953. Seuls trois livres (qui furent traduits en français) sur le sujet avaient précédé, en 1950, cet ouvrage : "Flyng Saucers are Real" ("Les soucoupes volantes existent") de Donald Keyhoe (version étoffée en livre de poche d’un article du magazine "True"), "Behind the Flying Saucers" (titre français : "Le mystère des soucoupes volantes") de Frank Scully, et "The Riddle of the Flying Saucers" (titre français : "Les soucoupes volantes") de Gerald Heard. Aucun de ces livres ne relatait des rencontre avec des extraterrestres, le livre de Frank Scully étant par contre le premier à traiter de crashs de vaisseaux et de récupération d’êtres de petite taille. Quelques journaux locaux et magazines spécialisés américains avaient évoqué la vision d’un humanoïde géant (qui effraya un groupe de six enfants, un adulte et un chien), un cas qui s’est produit à Flatwoods (Floride) le 12 septembre 1952.
     S’agissant de l’être rencontré par George Adamski, le docteur Godwin l’a qualifié de « Nordique ». Par contre, dans son livre : "Ovni : la grande manipulation" (p. 134), Jacques Vallée a écrit que le Vénusien d’Adamski, ainsi que beaucoup de prétendus extraterrestres, ont le type aryen, une grande taille et de longs cheveux blonds.
     « Seulement, si, pour la chevelure blonde, Vallée n’est pas dans l’erreur, il repassera pour la ‘‘grande taille’’ puisque Orthon mesurait environ 1 mètre 70 et chaussait du 42, ce que recoupent les empreintes de pas très nettes qu’il laissa sur le sol de Desert Center. Et précisons que ses yeux n’étaient pas bleus comme le laissait entendre insidieusement Aimé Michel… mais ‘‘gris-vert’’…
     Au cours de mes recherches, j’ai été atterré de constater que les grands prêtres de l’ufologie qui vocifèrent le plus contre George Adamski n’ont jamais pris la peine de lire la moindre ligne de son récit du premier contact avec le ‘‘Vénusien Orthon’’ publié en 1953 comme deuxième partie du best-seller ‘‘Les soucoupes volante sont atterri’’, ce qui serait un minimum ; ainsi cet auteur français, dont je tairai le nom par charité ufologique, qui nous assène doctement, dans un de ses ouvrages, que ‘‘en novembre 1952, à peu près en même temps qu’Adamski, un certain George Williamson eut un contact avec un Vénusien (…)’’.
     Alors que si cet ufologue avait ne serait-ce que feuilleté ‘‘Les soucoupes volantes ont atterri’’, pourtant traduit en français depuis 1954 et retraduit en 1971, il aurait au moins retenu que George Hunt Williamson avait été un des témoins directs du contact de George Adamski avec le Vénusien Orthon le 20 novembre 1952.
     Et ceci n’est pas la moindre des bourdes de cet expert… lesquelles montent en puissance au fil des quelques pages qu’il consacre à Adamski. Le très réputé journaliste américain Frank Edwards est un autre de ces exemples frappants. Il écrit à propos des événements du 20 novembre dans son livre ‘‘Soucoupes volantes – Ici et maintenant’’ (1967) :
     ‘‘Et puis, comme elle se préparait à le quitter, elle imprima un message dans le sable avec ses petites bottes. George comprit qu'elle voulait qu'il préserve ce message (c'était terriblement important) ; or, ayant une poche pleine de plâtre de Paris humide (qu’apparemment il transportait toujours avec lui lors de ses excursions dans le désert), George fit rapidement un moulage de l’empreinte avec le message (…)’’.

Frank Edwards s’est ici surpassé puisqu’il a tout faux. Premièrement, s’il avait lu ‘‘Les soucoupes volantes ont atterri’’, il aurait su que l’extraterrestre rencontré par Adamski était un homme, alors que pour lui c’est une femme (‘‘elle’’). Deuxièmement, l’expression ‘‘petites bottes’’ apparaît saugrenue pour un 42. Troisièmement, le plâtre de Paris n’était pas dans la poche d’Adamski, mais dans le coffre de la voiture de George Hunt Williamson.
     Et pour finir, c’est ce dernier qui fit les moulages, et non Adamski. Toutes ces informations se trouvent dans ‘‘Les soucoupes volantes sont atterri’’, mais manifestement quand les pontes de l’ufologie parlent d’Adamski, leur cerveau s’embrume, devient mou comme les montres de Dali, et la morgue s’empare du cortex.
     Juste un dernier exemple, mais qui vient de haut puisqu’il émane du premier pourfendeur des ovnis, l’astronome et astrophysicien Donald Menzel, rien moins que diplômé de Princeton et professeur à Harvard, qui écrit dans son deuxième ouvrage ‘‘Le monde des soucoupes volantes’’ (1963) :
     ''Peut-être le plus connu des contactés est George Adamski, qui la nuit du 20 novembre 1952, dans le désert de la Californie du Sud, se serait soi-disant entretenu avec le pilote d’un véhicule qui venait juste d’arriver de Vénus (…).'' » (M. Zirger)
     Donald Menzel ajouta que George Adamski prit des photos montrant des objets en forme de cigare, le flanc d’une colline rocailleuse avec une tache de lumière à l’horizon, ainsi que la vue de dos d’un homme grand portant un blouson et des bottes. Sans l’aide de la légende, personne n’aurait pu suspecter qu’il venait de la planète Vénus.
     Michel Zirger note que la rencontre eut lieu à une heure de l’après-midi avec le Soleil bien au zénith, et non la nuit. En outre, la supposée photo d’un extraterrestre vu de dos n’a aucun rapport avec le cas Adamski ; elle a été publiée dans le livre de Cedric Allingham : "Flying Saucer from Mars" (1955), et la photo est légendée comme montrant un Martien !
     L'auteur français dont Michel Zirger tait le nom « par charité ufologique » est manifestement Jean Sider, un auteur dont je critique largement, sur ce site, la théorie... Quant au cas de Donald Menzel, il est certes pathétique, mais il faut savoir que ce type était un spécialiste du dénigrement systématique en matière d'OVNIs, comme il en existe encore aujourd'hui bien sûr (en France, aux Etats-Unis et ailleurs).
     L'un des deux extraterrestres qui ont contacté Michel Zirger (voir le texte : « Rencontres extraterrestres à Tokyo ») était un homme de type nordique, l'autre étant une femme de type asiatique, leur point commun étant (comme dans le cas des extraterrestres fréquentés par George Adamski) une évidente capacité de communication télépathique.
     Outre les expériences relatées par George Adamski, il y a celles rapportées par ses proches collaborateurs.
     « Il n'était pas rare, en effet, qu'ils fussent intrigués par des hommes ou des femmes présentant des caractéristiques nordiques, mais pas forcément blonds, qu'ils apercevaient seuls ou non loin d'Adamski dans des lieux publics.
     Ce fut le cas, entre autres, de May Morlet et de Dora Bauer dans un restaurant en compagnie d'Adamski, de Desmond Leslie dans un compartiment de train en présence d'Adamski, de Lou Zinsstag, seule dans un théâtre et qui reçut confirmation de l'identité extraterrestre par télépathie, ou encore de Madeleine Rodeffer, passée à la postérité pour le film éponyme tourné par Adamski en sa présence, qui a confirmé plusieurs fois avoir été confrontée à ce genre d'extraterrestres.
     Adamski affirmait également dans ses conférences avoir été aidé, conseillé, et même soigné, par une ''Saturnienne'' qui l'avait accompagné pendant une partie de sa tournée mondiale de conférences de 1959. Une très belle jeune femme d'environ un mètre quatre-vingt dont il possédait deux photos... Elle était aux côtés d'Adamski lors de certaines réunions publiques et rencontra des ufologues, notamment l'Australien Fred Stone d'Adélaïde. Des journalistes australiens ayant commencé à se douter qu'elle n'était pas une femme ordinaire, elle quitta le pays... Plus tard, Adamski donnera une des photos de cette ''Saturnienne'' à un reporter du ''Los Angeles Examiner''... La moins compromettante pour son identité cependant : elle porte des lunettes noires... » (M. Zirger)
      
     1. Originaire de Vénus :
     « Dans ''Desert Center. Là où tout a commencé'' (TOP SECRET n° 48), j'ai analysé dans le détail le tout premier compte-rendu des événements du 20 novembre 1952, paru dans le journal ''Phoenix Gazette'' du 24 novembre 1952, soit quatre jours seulement après le contact.
     Or, comme je le soulignai alors, la provenance exacte de l'homme de l'espace n'avait pas été spécifiée dans cet article. S'il avait bien acquiescé lorsqu'Adamski lui avait demandé s'il venait d'une ''planète'', l'homme de l'espace, selon le journaliste, n'avait toutefois pas consenti à être plus précis.
     Rappelons que George Adamski n'avait pu être interviewé pour cet article, mais que c'est l'un des six témoins, le futur écrivain spiritualiste George Hunt Williamson, accompagné de trois des autres témoins, dont sa femme, qui avait pris l'initiative d'aller raconter à la gazette locale l'expérience extraordinaire qu'ils venaient tous de vivre. Les événements étaient encore ''chauds'', remontant à peine à quelques heures. Et tout ce petit monde n'en maîtrisait pas encore tous les aspects, Adamski ayant jugé préférable d'en garder certains pour lui.
     On peut être sûr que si Williamson, ou un des trois autres témoins l'accompagnant, avait laissé échapper le mot magique de Vénus au journaliste du ''Phoenix Gazette'', celui-ci se serait empressé de le placer dans son papier, ce qu'il ne fit pas. Le mot ne fut pas prononcé car Adamski ne s'était pas encore confié sur ce point.
     Ce ne fut qu'après un mois que l'origine de l'extraterrestre fut dévoilée lors d'une conférence que donna Adamski dans un hôtel de Carlsbad pour le ''Lions Club'' le lundi 19 janvier 1953.
     Le mercredi 21 janvier, un entrefilet du ''Oceanside Blade-Tribune'', truffé d'erreurs journalistiques, trompétait : ''Vaisseaux spatiaux en provenance de Vénus !''
     Puis dans les éditions du 4, 5 et 6 février du même journal, ''Oceanside Blade-Tribune'', une série d'articles, là encore non exempts malheureusement d'étonnantes maladresses, confirmait que ''le visiteur avait indiqué qu'il venait de Vénus en échangeant avec Adamski des gestes reproduisant le mouvement des planètes (…) en relation avec le Soleil'', et qu'il ''prononça quelques mots en anglais (…)''. Le journaliste, Lon Baronel, précisait que ''le visiteur parla la plupart du temps dans une langue totalement inintelligible pour Adamski'', mais que celui-ci ''attribua le fait d'avoir pu comprendre la conversation à l'usage de mots, de gestes et de communications télépathiques ou psychiques''.
     Notons enfin que le troisième article, celui du 6 février, faisait état pour la première fois de ''la réapparition le 13 décembre 1952 du même vaisseau spatial au-dessus de Palomar Gardens'', là où habitait Adamski, ce qui lui avait offert l'opportunité de refaire cinq photos de l'engin dont deux allaient le rendre mondialement célèbre et font désormais partie de l'inconscient collectif. Ces photos constituaient le scoop de cette édition du 6 février. » (M. Zirger)
     George Adamski ne varia jamais dans sa version, affirmant jusqu'à sa mort (en 1965) que l'entité extraterrestre qui le contacta lui avait bien fait comprendre qu'il venait de Venus.
     Dans un enregistrement audio daté de 1955, il déclara qu'il essaya de parler avec le visiteur de l'espace mais que celui-ci ne semblait pas comprendre ce qu'il disait. Le contacté avait cependant l'impression que le personnage lisait ses pensées, comme si ce dernier recevait l'image des idées que George Adamski était sur le point de lui exprimer. (…) Le contacté, qui lui avait demandé d'où il venait, pointa de l'index le Soleil (qui était alors juste au-dessus de leurs têtes), tout en faisant des gestes avec sa main pour dessiner une orbite. La première orbite était celle de Mercure, qu'il nomma distinctement. La deuxième était celle de Vénus, la Terre occupant la troisième orbite. Pour désigner cette dernière, George Adamski indiqua du doigt le sol. Après avoir refait cela une seconde fois, le visiteur de l'espace fit la même chose à son tour, tout en s'arrêtant à Vénus, signifiant de la sorte le lieu d'où il provenait.
     Lors d'une conférence (enregistrée) donnée au Caxton Hall à Londres, le 14 septembre 1958, en présence de Desmond Leslie, George Adamski précisa qu'il avait étudié et enseigné la communication télépathique, et qu'il avait donc essayé, lors de la rencontre, de transmettre au visiteur ses pensées, dans la mesure où celui-ci n'avait pas répondu à une communication verbale. Le témoin envoya donc des pensées complétées par des gestes... Après avoir évoqué de nouveau le tracé des cercles désignant les orbites respectives de Mercure, Vénus et la Terre (le contacté s'étant désigné lui-même du doigt en prononçant « Terre »), il précisa que le visiteur fit la même chose en s'arrêtant à l'orbite correspondant à Vénus, en se désignant du doigt et avant d'indiquer de nouveau cette orbite. George Adamski répéta alors le mot Vénus à peu près trois fois. Puis le visiteur prononça à son tour le même mot.
     George Adamski affirma avoir revu à plusieurs reprises Orthon (qui n'était pas le nom réel du personnage). Orthon lui a confirmé, « dans un anglais avec une légère trace d'accent », qu'il venait bien de Vénus.
     Parmi les autres visiteurs que le contacté dit avoir rencontré, il y avait le Saturnien Ramu, le Martien Firkon et la Vénusienne Kalna. Lors d'une conférence, le contacté déclara connaître le véritable nom d'Orthon.
     Outre le vaisseau-mère évoluant au-dessus de Desert Center et les « flashs de lumière » dans le ciel et au niveau des collines, il faut noter que George Hunt Williamson a vu (de loin à l'oeil nu mais aussi à l'aide de jumelles) la scène avec l'homme de l'espace, celle montrant George Adamski en train de parler à quelqu'un dans le lointain et agitant étrangement les bras... Sur les cinq autres témoins, trois d'entre eux, Lucy McGinnis, Alice K. Wells et Betty Williamson, virent la même chose. Seul le couple Bailey, qui s'était éloigné du groupe principal, ne vit pas la « rencontre », mais tous deux confirmèrent cependant avoir vu le grand cigare métallique (ce dernier étant resté visible à plus ou moins haute altitude pendant plus d'une heure). (1)
      
     2. Rencontres à Los Angeles :
     Dans « A l'intérieur des vaisseaux spatiaux » (1955), George Adamski a évoqué six rencontres qui ont eu lieu à Los Angeles, dans le hall d'un hôtel. Il y a rencontré le Martien Firkon et le Saturnien Ramu qui, dans la plupart des cas, étaient venus le chercher pour l'emmener en voiture vers un vaisseau de reconnaissance qui attendait loin de la ville dans le désert californien.
     Par trois fois, ils dînèrent et discutèrent dans un petit restaurant à proximité de l'hôtel. L'hôtel et le café-restaurant ne sont pas identifiés dans le livre. Mais Michel Zirger est parvenu à identifier ceux-ci. Il s'agit de l'Hôtel Clark au 426 Hill Street et du café-restaurant Boos Brothers Cafeteria (qui n'existe plus) au 436 Hill Street.
     « Si je tiens à citer ces deux endroits, c'est d'abord qu'ils font écho à mes propres expériences qui se sont passées dans un restaurant et un café, et aussi pour montrer qu'il y a des éléments solides qui viennent étayer les dires d'Adamski. Qu'il ait fait ensuite plusieurs tours dans l'espace, je ne peux le confirmer, bien qu'il existe tout de même un détail de son récit qui pourrait fortement indiquer, à défaut de le prouver, qu'il en a au moins fait un.
     Ce détail m'a toujours intrigué et aucun chercheur ne l'a vraiment relevé. En effet, lorsqu'il eut l'occasion de porter pour la première fois son regard sur l'espace interplanétaire à travers un hublot d'un immense vaisseau-mère dans lequel la soucoupe de reconnaissance venait de s'arrimer, son étonnement fut grand de voir que l'espace était totalement noir.
     En 1954, lorsqu'il rédigeait ce deuxième livre, cet aspect de l'espace n'était pas encore quelque chose d'intégré dans les consciences. Il suffit de regarder tous les films de science-fiction qui proposent un espace noir certes, mais invariablement parsemé d'étoiles, ce qui sera encore le cas de ''Star Wars'' et ''Star Trek''. Il semblerait que nous n'ayons pris pleinement conscience que l'espace était noir et sans aucune étoile qu'en nous habituant aux images circumterrestres renvoyées par les navettes spatiales. » (M. Zirger) (2)
      
     3. Des êtres physiques denses ou physiques/éthériques ?
     On sait que la planète Vénus (comme Mars et Saturne, d'ailleurs) n'est pas habitable sur le plan physique, à cause de sa température beaucoup trop élevée (quelque 500° C) due à l'effet de serre et de sa trop forte teneur en gaz carbonique. Cette simple constatation a suffi à jeter le discrédit sur le témoignage de George Adamski (et d'autres contactés du même type, comme Howard Menger), la presque totalité des ufologues considérant ce type de récit comme émanant de simples charlatans ou illuminés. Pour ces gens-là, il n'y a pas de contestation possible : le contacté américain était un simple escroc et ses photos sont toutes truquées. C'est la conviction d'ufologues critiques comme Patrick Gross et Marc Hallet (ce dernier étant l'auteur, en 2010, d'un livre prétendant démontrer que George Adamski n'était qu'un simple charlatan).
     Et si les êtres rencontrés par George Adamski et d'autres contactés de l'époque étaient en fait de nature « physique/éthérique » et non des êtres physiques comme nous ? Aurions-nous en fait affaire à des extraterrestres de type multidimensionnel, d'origine « éthérique », et résidant donc sur des strates dimensionnelles de leurs planètes d'origine différentes du niveau physique connu, ces êtres ayant cependant la possibilité de se matérialiser momentanément, avec leurs vaisseaux d'exploration, dans notre univers matériel ? C'est une idée que l'on trouve dans de nombreuses sources « paranormales » (informations reçues par voie médiumnique ou canalisation, et lors d'explorations de sorties hors du corps). Comme je le signale dans plusieurs pages du présent site, il existe en effet deux types de visiteurs de l'espace : ceux de type physique comme nous (et donc forcément originaires d'autres systèmes planétaires que le nôtre) et ceux de type « éthérique » ou « multidimensionnel ». Cela, les ufologues en général ne l'ont ni intégré ni compris (ce qui explique par ailleurs les divagations de certains d'entre eux - dont Jean Sider - relatives par exemple à l'existence d'entités fluidiques ou énergétiques manipulatrices se faisant passer pour des extraterrestres, des « Esprits », etc.).
     Dans son article du numéro 58 de « Top secret », Michel Zirger évoque quelques sources faisant état de Vénusiens « éthériques » et donc non matériels (du point de vue de notre niveau de densité matérielle !) :
     Au dix-neuvième siècle, la théosophe Helena Petrovna Blavatsky a évoqué - ainsi que ses disciples Annie Besant et Charles Leadbeater - Sanat Kumara et les Seigneurs de la Flamme, résidents des sphères éthériques de Vénus.
     Frederick S. Oliver, alias « Phylos », est l'auteur d'un fort intéressant ouvrage rédigé à la fin du dix-neuvième siècle : « J'ai vécu sur deux planètes ». (Ce livre, que j'ai, a été publié en français en 1972 aux éditions Robert Laffont.) (Voyez, pour un passage de ce livre, mon texte : "Noé l'Atlante, Isis et Osiris", rubrique "Continents disparus".) On y lit que « jamais aucun télescope ne révèlera de vie humaine sur Vénus ; non qu'il y en ait pas, mais ses formes sont d'une substance affectée d'un champ de force les rendant imperceptibles aux yeux humains ».
     « Vous rechercherez des preuves de vie humaine sur les planètes les plus proches, mais vous n'en trouverez jamais aucune (…). »
     Il y a aussi le cas de Guy Ballard (le fondateur du mouvement I AM), lequel est notamment l'auteur, sous le pseudonyme de Godfré Ray King, d'un ouvrage publié en 1934 : "Unveiled Mysteries". (Ce livre, que j'ai aussi, a été publié en français sous le titre « Les Mystères dévoilés » - éditions ). Voici un passage concernant les Vénusiens :
     « A présent, Douze Invités venant de Vénus se tenaient au milieu de nous, vêtus d'Habits d'une blancheur scintillante, surpassant tout pouvoir de description. Il y avait sept hommes et cinq femmes, tous extrêmement beaux. Six des hommes mesuraient presque deux mètres, le septième les dépassait de cinq bons centimètres. Les femmes mesuraient environ un mètre quatre-vingt. Tous avaient les cheveux brun clair, à la seule exception du Grand Maître, les siens étaient d'un blond doré d'une pureté radieuse. Leurs yeux d'un bleu violet, d'une beauté fascinante, brillaient d'une intelligence pénétrante. »
     George Adamski ignorait en fait la nature « physique » réelle de ses visiteurs. Il a été en contact, dit-il, avec des êtres de chair et d'os comme nous. Les êtres qu'il a rencontrés ne lui ont pas fait de « cours » sur la nature multidimensionnelle de leurs corps apparemment parfaitement matériels !
     « Cependant, et soyons clair sur ce point, George Adamski se refusa toujours d'accorder le moindre crédit, et parfois avec force virulence, aux récits de contacts extraterrestres résultant de transes médiumniques ou d'états de conscience alternée, tels que channeling ou voyage astral.
     Que cette attitude relevât d'une conviction profonde ou pas, c'est de toute façon ce qui ressort de ses interventions publiques, en conférences, à la radio, ou avec ses groupes d'étudiants. Il se montrait parfois plus royaliste que le roi, vouant à la géhenne tout ce qui pouvait, croyait-il, n'apporter que confusion dans l'esprit des gens sur le sujet des contacts extraterrestres.
     Ashtar, un extraterrestre soi-disant channelé par certains médiums, en a souvent fait les frais lors de ses conférences. Non, pour lui, l'homme qu'il avait rencontré à Desert Center était ''vivant, charnel, au sang chaud''.
     Même lorsque son coauteur, Desmond Leslie, lui remémorait gentiment que Vénus avait toutes les chances d'être un véritable four à poteries, il n'en démordait pas.
     Et il en voulait pour preuve un incident largement méconnu (et pour cause, puisqu'il ne figure que sur des enregistrements audio d'interventions publiques), incident qui eut lieu après cette incroyable séquence mimée d'échange d'adresses planétaires qui fut observée par le groupe resté à l'attendre au bord de la route.
     Ces amabilités terminées, lui et le fraîchement baptisé ''Vénusien'' se dirigèrent vers la ''soucoupe volante'' ou vaisseau de reconnaissance qui planait majestueusement en sur-place au-dessus du sol un peu plus loin, juste derrière une colline, qui allait obstruer à la vue du groupe cette dernière séquence. » (M. Zirger)
     Voici le récit de George Adamski :
     « Alors que je me tenais près du vaisseau, il me dit d'être prudent. Or, j'essayais de communiquer. Tout excité, je cherchais les mots à lui dire, les pensées à lui envoyer. Le terrain était accidenté, sablonneux, pas trop stable, et accidentellement mon épaule droite se retrouva sous le vaisseau alors que le système de propulsion était en marche (…). Il s'agissait d'une force magnétique pulsée vers le sol, alternativement remontant puis redescendant. C'était absolument silencieux.
     Et c'est là que mon bras fut happé (…). Cette force l'attira vers le haut, lui faisant cogner le bord du vaisseau, puis, la polarité s'inversant tout aussitôt, il fut rejeté violemment vers le bas.
     Je perdis l'équilibre, il m'attrapa alors par le bras pour m'empêcher de tomber en dessous (si tel avait été le cas, j'aurais été grièvement blessé, il y avait à cet endroit quelques arbustes très piquants), en m'attrapant il s'écorcha légèrement la main sur un arbuste, et il saigna du sang tout comme le nôtre.
     C'était un homme qui nous ressemblait en tout point, simplement plus beau que nous par certains côtés, et très intelligent, très gentil à tous les égards. Et en faisant ça, il m'empêcha de tomber carrément sous le vaisseau. (…) Il me fit comprendre que sa blessure n'était pas grave. Il la frotta de la main et elle disparut... (…). »
     Le contacté garda une légère séquelle de cet incident : une ou deux fois par an, son bras se paralysait et devenait insensible pendant quelques secondes.
     Si cet épisode du bras happé par le champ de force est mentionné dans le premier ouvrage ("Les soucoupes volantes sont atterri"), celui de la blessure du Vénusien ne s'y trouve pas. Il le mentionnait pourtant lors qu'il relatait, en conférence, les événements de Desert Center (comme dans la relation ci-dessus, extraite d'un enregistrement daté de 1955). Desmond Leslie y fit une courte allusion en 1970 dans une nouvelle version (augmentée de commentaires) du livre, ce passage ayant cependant été supprimé dans la version française parue, en 1971, aux éditions J'ai lu.
     Pour George Adamski, il n'y avait pas le moindre doute que le Vénusien et les autres extraterrestres qu'il disait avoir rencontrés fussent des êtres physiques comme les Terriens.
     « Me référant à mes propres expériences, je ne peux qu'aller dans ce sens, néanmoins j'apporterai un petit élément contradictoire qui m'avait particulièrement intrigué lors de ma deuxième rencontre avec cette femme extraterrestre et que j'ai signalé dans mon récit des événements paru dans TOP SECRET n° 57. En effet, lorsque la femme en question est sortie du restaurant, elle ne me précédait que de quelques pas ; or, après être sorti moi-même et me retrouvant alors sur l'esplanade devant le restaurant, il n'y avait personne... la femme avait disparu... en tout cas c'est ce que j'ai pensé à ce moment-là.
     Il n'était pas possible qu'elle eût marché assez vite au point que je ne puisse l'apercevoir au moins une seconde sur l'esplanade... S'était-elle dématérialisée comme on dit ? Etait-elle passée dans quelque espace quantique alternatif ou multidimensionnel ?
     Paradoxalement, George Adamski était presque atypique parmi les contactés des années 1950, puisque la plupart, que ce soit George van Tassel, Orfeo Angelucci, Daniel Fry, Dana Howard, Gloria Lee, ou encore George King, et même George Hunt Williamson, tous cautionnaient un fonds commun de culture ésotérique, voire de mysticisme, qui allait d'Helena Blavatsky à William Dudley Pelley en passant par James Churchward, et tous avaient reçu d'entités supposées extraterrestres des messages faisant référence à un univers hiérarchisé sur différents plans d'existence.
     Et c'est à coup sûr ce rigorisme affiché par Adamski qui entraîna un contentieux entre lui et George Hunt Williamson. Ce dernier opérait toujours sur un mode mystique ou néo-gnostique, alors qu'Adamski, lui, s'appuyait sur le côté technique du phénomène ovni, le côté ''tôles et boulons''. Leurs routes se séparèrent très rapidement. En dépit de cela, comme les deux côtés d'une même pièce, ces deux pionniers sont indissociables. Ils se partagent, selon moi, le contact du 20 novembre 1952 : Adamski ayant eu l'insigne faveur de s'entretenir avec l'entité extraterrestre, Williamson, lui, ayant eu pour tâche de déchiffrer les empreintes de pas qui LUI étaient destinées... et qui bouleversèrent sa vie...
     Notons quand même que tous ces contactés se retrouvaient sur un point de croyance commun : la réincarnation, un des thèmes fétiches d'Adamski, et concept fondamental du New Age. » (M. Zirger) (3)
      
     - Une translation dimensionnelle ?
     Anne Givaudan a évoqué ses contacts extracorporels avec des entités extraterrestres de type multidimensionnel, dont des Vénusiens. Voyez, aux éditions S.O.I.S., ses livres : "Alliance" (2000) et "Walk-in" (2001). L'un des êtres rencontrés lui a expliqué que lorsque son passage sur Terre devait durer plus de quelques mois, il lui fallait alors une identité spécifique et un travail qui lui permette de s’intégrer et de rester les deux ou trois années prévues. Il ajouta :
     « Actuellement, certains hommes de la Terre qui connaissent notre action souhaiteraient contrôler tout cela, et vos puces, vos cartes de crédit, vos identités et la façon dont chacun peut être surveillé même chez lui, vont contribuer à nous identifier. Ceci étant, nous ne craignons pas la technologie terrienne. Mais il est pourtant parmi vous des êtres d’autres planètes qui eux savent comment nous détecter et nuire à notre action. »
     Aujourd’hui encore, lit-on, « chacune de nos planètes a des représentants au milieu des humains ».
     Elle a aussi reçu l'information selon laquelle il y a actuellement, sur la planète Terre, plus de dix mille des leurs, incarnés de diverses manières. Les uns par des voies que l'on pourrait qualifier de naturelles (ils sont arrivés sur la planète à travers des parents terriens et un corps conçu pour eux), d’autres en se fabriquant un corps physique pour quelques semaines ou quelques mois, juste le temps d’une action ponctuelle, alors que d'autres encore font l’expérience d’emprunter un corps qui est déjà là et dont l’âme accepte de continuer le voyage sans lui. (On parle, dans ce dernier cas, de "Walk-in".)
     On peut penser qu’il existe, d’une part, des entités extraterrestres de type multidimensionnel utilisant momentanément un corps physique, et, d’autre part, des visiteurs matériels qui utilisent leur corps physique.
     Pour comprendre la première origine possible, il faut savoir que de nombreuses sources (notamment « canalisées ») expliquent que toutes les autres planètes de notre système solaire sont habitées, non pas sur un plan physique dense comme sur Terre, mais sur un niveau éthérique correspondant à un autre niveau dimensionnel (fréquentiel) ou à une autre strate dimensionnelle que le niveau physique de la planète d’origine, comme c’est le cas pour Vénus. Je viens d'évoquer les intéressantes réflexions que Michel Zirger a faites dans le numéro 58 de "Top Secret", extraites de l'article dans lequel il donne quelques citations édifiantes de "J'ai vécu sur deux planètes" (de Frederick Oliver, dit « Phylos ») et de "Les Mystères dévoilés" (de Godfré Ray King), deux ouvrages que j'ai moi-même. A titre d'illustration supplémentaire, voici ce qu'écrit l'ésotériste britannique Benjamin Creme :
     « Les gens qui vivent dans des corps physiques sur Mars, Vénus, Mercure, Jupiter, etc., se situent sur un autre niveau vibratoire que le nôtre. Nous connaissons seulement trois aspects du physique : le physique solide, le physique liquide et le physique gazeux. Au-dessus du physique gazeux, il existe quatre niveaux supérieurs de matière physique qui n’ont pas encore été découverts sur notre planète. Lorsqu’ils le seront, nous comprendrons beaucoup plus de choses sur la nature et l’origine de la maladie, sur le but de la vie sur cette planète et la réalité de la vie sur d’autres planètes.
     Les êtres qui vivent sur Mars, Vénus et les autres planètes évoluent sur ces quatre plans supérieurs du physique. Si vous alliez sur Mars ou sur Vénus, vous ne verriez personne, mais néanmoins les Martiens et les Vénusiens vivent dans la matière physique, ils possèdent des corps composés de cette matière subtile, plus fine, à laquelle nous donnons le nom de matière ‘‘éthérique’’. »
     Afin de se manifester sur le plan physique, les occupants des vaisseaux réduisent « le taux vibratoire des atomes » qui les composent, jusqu’à ce que ces vaisseaux nous soient visibles. Lorsque ces derniers disparaissent, comme ils semblent le faire, ils élèvent simplement à nouveau leur taux vibratoire jusqu’à leur état éthérique habituel. ("Partage international" d'octobre 2008, p. 14-15, 26-27.)
     Je pourrais donner ici une liste importante de citations émanant d'autres sources et allant dans le même sens.
     Comme les individus qu'il a rencontrés étaient présents dans des corps physiques, George Adamski, qui par ailleurs n'avait manifestement pas de grandes connaissances en planétologie, ne pouvait, sur la base de son expérience, qu'être réfractaire aux idées « ésotériques » faisant état d'êtres de nature non physique résidant sur Vénus, par exemple, et communicant par voie télépathique (lors de transes médiumniques). Mais si, à l'époque, les connaissances sur notre système solaire n'étaient pas aussi étendues que maintenant, Desmond Leslie avait pourtant dit à George Adamski, comme le rappelle Michel Zirger, que Vénus avait toutes les chances d'être un véritable four à poteries (la température avoisinant les 500°). La conviction de George Adamski s'expliquait d'une part par ses contacts physiques évidents et d'autre part par son ignorance des conditions planétaires ne permettant pas la vie physique sur les planètes de notre système solaire autres que la Terre. Ses « copains d'outre-espace » ne lui avaient tout simplement pas parlé du principe de la « translation dimensionnelle » !
     A propos de cette translation, je peux évoquer ici très brièvement le cas d'Omnec Onec, une Américaine (Sheila Gibson) qui disait être originaire de Vénus.
     Lors du premier Congrès OVNI international de Tucson (Arizona) en novembre 1991, une jeune femme se présenta aux participants comme étant Omnec Onec, originaire de la planète Vénus. Son âge semblait avoisiner les 35 ans, mais elle en revendiquait 439 ! L'ensemble de l'auditoire fut impressionné par son aisance et la clarté de son discours, comme le souligne un témoignage recueilli à l'époque par l'un des journalistes chargés de couvrir l'événement :
     « Elle nous a dit qu'elle avait résolu le problème du voyage interplanétaire aussi facilement qu'elle avait résolu celui de la température à la surface de Vénus. Elle nous a expliqué avec une grande éloquence comment elle "hyper-sautait" d'une dimension à une autre. Et tout le monde comprenait. Personne ne comprend jamais rien quand Stanton Friedman explique la physique du voyage dans le temps, mais tout le monde comprenait Omnec. Son message concernait principalement le développement spirituel et l'Amour universel. Mais elle semblait capable de discuter de n'importe quel sujet, y compris de l'algèbre de Grassman ! »
     Quelques mois auparavant, plusieurs journaux des États-Unis avaient déjà fait état d'une Américaine déclarant être originaire de Teutonia sur Vénus et avoir été transportée en vaisseau jusqu'au Tibet avant de devenir américaine sous le nom de Sheila Gibson...
     Comment serait-il possible de voyager dans des vaisseaux censés être de nature éthérique ? Un parallèle intéressant peut être trouvé entre les deux sources suivantes :
     - Juste avant de laisser pénétrer pour la première fois (c'était dans les années 1950) à bord d'un vaisseau, le contacté Howard Menger, l’un des visiteurs de l’espace pointa un rayon bleu sur sa tête, ce qui lui procura une sensation plaisante, comme un chatouillement. On expliqua à Howard Menger que c’était pour « traiter » son corps afin qu’il puisse pénétrer dans le vaisseau, le rayon ayant mis son corps « sur la même fréquence que celle du vaisseau ».
     - On peut faire le parallèle avec ce passage du récit d'Anne Givaudan dans son livre "Alliance" (elle se trouvait alors, lors d'une décorporation, à bord d’un vaisseau-mère) :
     « Tu aurais pu venir ici avec ton corps physique, il nous aurait simplement suffi de modifier très légèrement le niveau vibratoire ; mais il aurait de toute façon fallu que tu laisses ce dernier ici pour la deuxième partie du voyage. »
     On emmena la visiteuse faire un voyage dans un petit vaisseau emprunté dans le vaisseau-mère. Un être lui dit :
     « Tu aurais pu faire ce voyage avec ton corps physique légèrement modifié par nos soins. Les vaisseaux peuvent se prêter à ce type d’expérience sans qu’il y ait obligation de laisser le corps physique dense qui est le vôtre. »
     Nous retrouvons, ici, l’idée de translation dimensionnelle (déjà évoquée avec le cas d’Omnec Onec), une « translation » susceptible d’expliquer le témoignage de contactés comme George Adamski et Howard Menger. Dans le numéro de décembre 2011 de "Partage international", un lecteur (ou une lectrice) note (page 27) que dans son livre "A l'intérieur des vaisseaux de l'espace", George Adamski rapporte que, alors qu'il se trouve sur le vaisseau-mère vénusien et qu'il sort machinalement son paquet de cigarettes, on lui dit qu'il peut fumer. Comme Benjamin Creme dit que le contacté est monté à bord du vaisseau dans son corps éthérique, la personne pose la question : s'ensuit-il que l'on conserve dans ce cas la contrepartie éthérique des vêtements et des objets que l'on porte ? L'auteur britannique répond : oui.
     Faisant référence à la disparition soudaine de la « femme japonaise » qu'il a rencontrée à Tokyo, Michel Zirger (voir le numéro 58 de "Top secret") rappelle que lorsqu'elle est sortie du restaurant, celle-ci ne le précédait que de quelques pas. Lorsqu'il est lui-même sorti et qu'il s'est retrouvé sur l'esplanade devant le restaurant, il n'a pas vu la femme, laquelle avait disparu. Il note qu'il n'était pas possible qu'elle eût marché assez vite au point qu'il ne pusse l'apercevoir au moins une seconde sur l'esplanade :
     « S'était-elle dématérialisée comme on dit ? Etait-elle passée dans quelque espace quantique alternatif ou multidimensionnel ? »
     Ce qu'a constaté Michel Zirger pourrait être un indice de la nature éthérique originelle de la « femme de l'espace » ! (A moins qu'elle ne soit capable de se rendre invisible !) Dans un cas non développé ici, celui de la prénommée Suzanne, les deux jeunes femmes blondes vues avaient semblé disparaître sur place. Il y a aussi le cas d'Annick (un autre cas non développé ici) : cette dernière s'étant retournée, elle avait constaté la disparition des quatre personnes (dont deux dames blondes) qui avaient attiré son attention. (Ces deux cas sont mentionnés dans un texte que j'ai rédigé il y a quelques années.)
     Confrontés à l'impossibilité d'une vie physique sur les autres planètes de notre système solaire (et même si Mars, par exemple, a bien été habitée dans le passé), les ufologues qui se veulent sérieux n'ont pas eu d'autre choix que de taxer de charlatan George Adamski (et d'autres contactés de l'époque) - tout en s'appuyant notamment sur le caractère qualifié de frauduleux des photos du contacté - ou d'imaginer qu'il a été trompé par de vilaines entités fluidiques et manipulatrices, voire « démoniaques »... La réalité est différente : même si certaines déclarations du contacté américain posent problème, l'essentiel de son expérience s'explique fort bien en relation avec l'origine extraterrestre multidimensionnelle des êtres rencontrés, ces derniers pouvant temporairement se manifester dans des corps d'apparence physique. Comment un tel prodige peut-il être possible ? Impossible de répondre à cette question car personne, sur Terre, n'est expert en matière de physique multidimensionnelle...
     Quant à ceux qui pensent que tout cela n'est que de la science-fiction, je leur réponds que certains auteurs de ce genre littéraire ou cinématographique peuvent servir de « canaux inconscients » (des médiums qui s'ignorent) à des réalités « exotiques »... Ainsi, diverses sources reçues en channeling (Virginia Essene, Eric Klein, Neale Donald Walsch) ont mentionné la transmission (inconsciente) d’idées dans les scenarii de la série "Star Trek"… Et Anne Givaudan a été informée, lors d’une sortie hors du corps, que certains contactés « venaient durant leur sommeil recueillir des informations qu’ils pourraient retranscrire et transformer, à travers des tableaux, des bandes dessinées, des romans de science-fiction ou des films ».
     Il est par ailleurs intéressant de faire un parallèle avec un autre type de manifestations évoquées dans une certaine littérature "ésotérique" contemporaine :
     1) J'évoque, dans un chapitre de mon ouvrage intitulé "Le livre des prophéties" (éditions Le Temps Présent, 2011), les rencontres de James Twyman avec des manifestations physiques de Marie ("la Vierge"), celles-ci s'étant produites à Medjugorje, un lieu bien connu pour ses apparitions mariales. Il a ainsi rencontré deux femmes, une jeune et une vieille, qui se sont avérées être des manifestations de Marie... On peut parler, dans ces cas, de "matérialisations temporaires" de corps physiques ayant toute l'apparence de la réalité.
     2) Après la publication de mon livre ci-dessus mentionné, j'ai eu connaissance (l'auteure m'a envoyé un exemplaire de son livre) du contenu d'un fort intéressant ouvrage, dans lequel Nicole Dhuin relate les messages qu'elle a reçus de Marie. Il s'avère que le contenu de ces messages correspond fort bien à ce que j'ai moi-même relaté, dans mon livre, dans mon approche des mariophanies (plusieurs chapitres étant consacrés à ce sujet, en relation avec les "messages apocalyptiques" associés à la période dite de "la Fin des Temps"). Et il s'avère notamment que Nicole Dhuin a bénéficié, à plusieurs reprises, de manifestations physiques de Marie, dont une justement à Medjugorje. (Elle connaissait par ailleurs le témoignage de James Twyman.) Marie s'est ainsi manifestée :
     - A Medjugorje, d'abord sous l'aspect d'une vieille dame qui soufflait comme un phoque en descendant les marches et qui, soudain, devint tout sourire et se mit à respirer normalement, ensuite sous l'aspect d'une femme aux cheveux blancs et en fauteuil roulant.
     - A Bouges le Château, sous l'aspect d'une gitane.
     - A Mexico, sous l'aspect d'une vieille mendiante.
     Voyez le livre (que je recommande) de Nicole Dhuin : "Messagère de Marie". Son site : www.editionsdu7.com
     3) Dans la revue "Partage international" (et sur le site Web correspondant), sont relatés, depuis de longue date, des témoignages évoquant des manifestations de Maîtres (Jésus et Maitreya notamment) sous des apparences corporelles distinctes : hommes, femmes et enfants. Il existe même des photos de certains de ces "familiers" (ainsi appelés par l'ésotériste Benjamin Creme). J'évoque ce sujet dans mon prochain livre : "Le retour du Christ : une réalité imminente ?" (Voyez, à propos de l'émergence du Christ/Maitreya, mes textes dans la rubrique "Enigmes".)
     A noter que Benjamin Creme a confirmé (par le biais de son Maître avec lequel il dit être en communciation télépathique) que James Twyman a bien rencontré Marie...
     Il va de soi qu'il existe des points communs entre :
     - La translation dimensionnelle de visiteurs de l'espace venant de strates dimensionnelles ou fréquentielles ("éthériques"), distinctes du plan physique, de planètes de notre système solaire (dont Vénus bien sûr).
     - La matérialisation tout aussi momentanée de Maîtres de la Hiérarchie spirituelle de notre planète, Hiérarchie à laquelle appartiennent des êtres comme Marie, Jésus, Maitreya, etc.
     Certes, dans le premier cas nous avons la matérialisation physique momentanée de corps existant par ailleurs de façon "permanente" sur les Plans éthériques de leurs planètes d'origine, alors qu'avec les "familiers" de Maîtres, nous sommes confrontés à des matérialisations momentanées de corps physiques qui sont ensuite en quelque sorte "dissous". (Ce sont des "mayavirupas" ou corps de manifestation temporaire.) Mais la physique ("multidimensionnelle") rendant possibles ces prodiges doit avoir des bases communes !
      
     4. La philosophie de George Adamski :
     « Dans aucun écrit, ou conférence, connus, Adamski ne fera référence à un quelconque mouvement ésotérique particulier. Jamais il ne citera de noms d'ésotéristes, pas même celui d'Helena Blavatsky. Sa seule référence récurrente était la Bible et Jésus qu'il citait dans chacune de ses interventions. En fait, les enseignements de George Adamski sont à l'opposé de la Théosophie et autres Rose-Croix, du moins si on se réfère aux enregistrements et documents couvrant la période allant de 1952 à 1965. Il enseignait alors une philosophie pragmatique, une philosophie pour un mieux vivre, une ''Science de la Vie'', certes parfois ponctuée d'ésotérisme chrétien, mais sans aucune connotation mystique. Son enseignement pourrait tenir en une phrase :
     ''Connais-toi toi-même, car le Royaume de Dieu est en toi, et respecte la Terre nourricière, car sans elle tu n'es rien.''
     Probablement le premier gourou écolo. Tout ce que disent les écologistes d'aujourd'hui, Adamski le disait déjà dans les années 1950 et 1960, ayant tout anticipé avec au moins trente ans d'avance : le nucléaire, la pollution, la couche d'ozone, l'eau. Il intégra tous ces thèmes à son enseignement avant tout le monde. » (M. Zirger) (4)
      
     Conclusion :
     Dans la conclusion à son article, Michel Zirger demande : quel autre cas que celui du 20 novembre 1952 peut se prévaloir de six témoins, de photos de l'engin et de photos des empreintes de l'entité rencontrée ? Aucun !, écrit-il.
     « Ce jour-là, à 61 ans, Adamski entrait de plain-pied dans l'arène ufologique. Le combat qu'il allait mener dura treize ans.
     Treize ans au cours desquels il consacra toutes ses forces, souvent au mépris de sa santé, à délivrer son message au travers de trois livres, de contributions à diverses publications, d'un nombre incalculable de conférences, de leçons privées, d'interviews radio, télé, affrontant sans jamais se défiler les contradicteurs de tous bords.
     Il eut ses petits passages à vide, ses hauts, ses bas, ses petits travers, et cette inflexibilité parfois quasi dogmatique que j'ai signalée (mais ce n'est certainement pas à l'approche de 70 ans que l'on commence à remettre en question ses fondamentaux). Ceci étant, et malgré les coups bien tordus qui lui furent assénés, il a réussi sans contexte à garder son message intact jusqu'au bout. Il nous reste de plus assez de bandes magnétiques pour nous faire une idée précise du bonhomme.
     Pour ma part, j'ai toujours été soufflé par la modernité de ses enseignements, sa sincérité évidente et son inépuisable énergie. Il pouvait s'adresser à un public durant trois ou quatre heures sans aucune interruption... Concernant plus spécifiquement son contact de Desert Center avec Orthon et son premier périple dans l'espace, il existe trois enregistrements de bonne qualité sonore (1955, 1958, 1965) où il relate dans le détail ces événements, sans jamais varier dans son récit.
     Ce sont des moments magiques. Certains enregistrements ''privés'' des dernières années sont souvent admirables de profondeur et de sagesse, sa voix envoûtante s'apparentant alors étrangement à celle d'un ''Maître''... Il mourut des suites d'une attaque cardiaque le 23 avril 1965, six jours après ses 74 ans. Beaucoup l'ont vilipendé, abandonné, renié, cent fois plutôt que trois fois, je ne serai jamais de ceux-là ; j'ai appris, par expérience, que ce qu'il rapporta était de l'ordre du possible.
     Si le 24 juin 1947 marque incontestablement l'irruption nouvelle des ovnis dans notre monde, le 20 novembre 1952 marque le premier contact d'une entité extraterrestre avec un homme de la Terre... seulement, au grand désarroi de certains ufologues, cet homme fut George Adamski. Il ne me reste plus qu'à dire un grand merci au Dr. Joscelyn Godwin pour l'avoir remis en selle sur quelques pages, sans le juger, dans son remarquable ouvrage ''L'Atlantide et les Cycles du temps''. » (M. Zirger) (5)
     Alain Moreau

2 commentaires:

  1. Bonjour, c'est vous l'auteur de l'article sur G.Adamski paru sur ce blog ? Mon mail Lorenzo.alvez@laposte.net. Cordialement.

    RépondreSupprimer
  2. Avez-vous besoin d'un prêt ou d'un investissement pour payer vos dettes ou payer vos factures ou démarrer une belle entreprise? Vous avez besoin de prêts d'argent entre particuliers pour résoudre des problèmes financiers, que vous devez finalement faire faillite. impasse que les banques provoquent en rejetant vos dossiers de demande de prêt. Ce sont les domaines où nous pouvons vous aider:

    * Financier
    * Prêt hypothécaire
    * Crédit d'investissement
    * Dette de consolidation
    * Ligne de crédit
    * Deuxième hypothèque
    * Remboursement de crédit
    * Prêt personnel

    E-mail: info@creditfinance-bank.com
    Numéro de WhatsApp: +33784505888
    Site Web: https://creditfinance-bank.com/


    RépondreSupprimer