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George Adamski (décédé en 1965), le
premier grand contacté à avoir fait parler de lui dans les années 1950, a toujours été le
centre de polémiques : authentique « messager des Frères de l'espace » pour
quelques-uns, il est surtout dénoncé comme un simple charlatan par la grande
majorité des ufologues. Voici par exemple ce qu'on lit page 4 du numéro 65
(hiver 2010) de la revue "UFOmania", à l'occasion de la parution, en
2010, d'un livre de Marc Hallet :
« (…) Déjà auteur de plusieurs articles,
dont un livret, ''Desert Center'', aujourd'hui collector, voilà encore qu'on
nous ressert Adamski et les Vénusiens dans leur soucoupe carton en 2010 !
L'auteur livre ici un réquisitoire à la fois implacable et incontournable sur
une affaire qui n'intéresse plus personne depuis longtemps. Cet ouvrage semble
donc uniquement destiné à une poignée de collectionneurs... et encore ! Mais
quelle mouche a donc piqué cet éditeur ? »
L'affaire n'intéresse plus personne ? Ce
n'est pas vrai car, à côté de ceux qui affirment haut et fort que l'affaire est
classée, il y a quand même toujours des supporters d'Adamski, comme, par
exemple, Gerard Aartsen (auteur de : « George Adamski – A Herald for the Space
Brothers » – BGA Publications, 2010) et l'ésotériste Benjamin Creme (auteur
notamment de : « Le rassemblement des forces de lumière »...)
Marc Hallet a donc publié, en 2010, un
ouvrage intitulé « Le cas Adamski » (éditions L'Oeil du Sphinx). L'auteur avait
été actif pendant une période dans le milieu adamskiste belge. S'étant
intéressé au cas Adamski dès avant 1968, il a, pendant près de dix ans, secondé
une des principales collaboratrices du contacté californien. Denis Andro parle,
à propos du contenu du livre de Marc Hallet, de « décapante démystification ».
Marc Hallet, écrit-il, « décortique les trucages des photos »... On lit que
l'auteur démontre que George Adamski « ne fut jamais rien d'autre qu'un habile
menteur qui vivota une grande partie de sa vie aux dépens d'un grand nombre de
ceux qui croient aux ovnis ». ("UFOmania", n° 68, automne 2011, p.
38.) Dans le même numéro d'"UFOmania"(page 36), une critique faite à
propos d'un livre de Fabrice Kircher classe le cas Adamski parmi les thèmes
ayant « fait choux blanc depuis longtemps »(sic) et faisant partie d'«
élucubrations sans fondement ni lien avec l'ufologie d'ailleurs ».
J'ai moi-même rédigé, il y a quelques
années, un long texte (destiné à un futur ouvrage) sur le cas Adamski. Je le
mettrai sur ce site dans les prochains mois.
Parmi les auteurs qui soutiennent la bonne
foi du contacté américain, il y a Michel Zirger. Après avoir relaté, dans le
numéro d’octobre-novembre 2011 de"Top secret", ses contacts
extraterrestres à Tokyo (voyez mon texte correspondant dans la même rubrique),
Michel Zirger a évoqué, dans le numéro de décembre 2011-janvier 2012 de la même
revue, le cas de George Adamski. (L'auteur a aussi abordé ce cas dans un
précédent numéro de la revue. J'ajouterai cette contribution à mon texte rédigé
il y a quelques années.)
Voici donc les éléments essentiels de la
contribution de Michel Zirger, dont la réflexion rejoint la mienne sur des
points essentiels.
Au chapitre 10 de son livre :
"Atlantis and the Cycles of Time" (2011), l’universitaire Joscelyn
Godwin évoque George Adamski en ces termes :
« Ce fut George Adamski qui eut la
première rencontre avec un Nordique : un Vénusien à qui il donna le pseudonyme
de Orthon. C’était le 20 novembre 1952. »
« Un des informateurs d’Adamski, un
Saturnien qu’il appelle Ramu, lui fit le récit suivant sur les origines de
l’Homme. » (Suit un extrait du deuxième livre du contacté : "A l’intérieur
des vaisseaux spatiaux", 1955.)
La rencontre extraterrestre de George
Adamski en 1952 a
été le premier cas de contact à être rapporté par la presse, un récit que le
contacté livra dans un livre co-écrit avec Desmond Leslie : "Flying
Saucers Have Landed" ("Les soucoupes volantes ont atterri"), cet
ouvrage ayant été initialement publié en septembre 1953. Seuls trois livres
(qui furent traduits en français) sur le sujet avaient précédé, en 1950, cet
ouvrage : "Flyng Saucers are Real" ("Les soucoupes volantes
existent") de Donald Keyhoe (version étoffée en livre de poche d’un
article du magazine "True"), "Behind the Flying Saucers"
(titre français : "Le mystère des soucoupes volantes") de Frank
Scully, et "The Riddle of the Flying Saucers" (titre français :
"Les soucoupes volantes") de Gerald Heard. Aucun de ces livres ne
relatait des rencontre avec des extraterrestres, le livre de Frank Scully étant
par contre le premier à traiter de crashs de vaisseaux et de récupération
d’êtres de petite taille. Quelques journaux locaux et magazines spécialisés
américains avaient évoqué la vision d’un humanoïde géant (qui effraya un groupe
de six enfants, un adulte et un chien), un cas qui s’est produit à Flatwoods
(Floride) le 12 septembre 1952.
S’agissant de l’être rencontré par George
Adamski, le docteur Godwin l’a qualifié de « Nordique ». Par contre, dans son
livre : "Ovni : la grande manipulation" (p. 134), Jacques Vallée a
écrit que le Vénusien d’Adamski, ainsi que beaucoup de prétendus
extraterrestres, ont le type aryen, une grande taille et de longs cheveux
blonds.
« Seulement, si, pour la chevelure blonde,
Vallée n’est pas dans l’erreur, il repassera pour la ‘‘grande taille’’ puisque
Orthon mesurait environ 1
mètre 70 et chaussait du 42, ce que recoupent les
empreintes de pas très nettes qu’il laissa sur le sol de Desert Center. Et
précisons que ses yeux n’étaient pas bleus comme le laissait entendre insidieusement
Aimé Michel… mais ‘‘gris-vert’’…
Au cours de mes recherches, j’ai été
atterré de constater que les grands prêtres de l’ufologie qui vocifèrent le
plus contre George Adamski n’ont jamais pris la peine de lire la moindre ligne
de son récit du premier contact avec le ‘‘Vénusien Orthon’’ publié en 1953
comme deuxième partie du best-seller ‘‘Les soucoupes volante sont atterri’’, ce
qui serait un minimum ; ainsi cet auteur français, dont je tairai le nom par
charité ufologique, qui nous assène doctement, dans un de ses ouvrages, que
‘‘en novembre 1952, à peu près en même temps qu’Adamski, un certain George
Williamson eut un contact avec un Vénusien (…)’’.
Alors que si cet ufologue avait ne
serait-ce que feuilleté ‘‘Les soucoupes volantes ont atterri’’, pourtant
traduit en français depuis 1954 et retraduit en 1971, il aurait au moins retenu
que George Hunt Williamson avait été un des témoins directs du contact de
George Adamski avec le Vénusien Orthon le 20 novembre 1952.
Et ceci n’est pas la moindre des bourdes
de cet expert… lesquelles montent en puissance au fil des quelques pages qu’il
consacre à Adamski. Le très réputé journaliste américain Frank Edwards est un
autre de ces exemples frappants. Il écrit à propos des événements du 20
novembre dans son livre ‘‘Soucoupes volantes – Ici et maintenant’’ (1967) :
‘‘Et puis, comme elle se préparait à le
quitter, elle imprima un message dans le sable avec ses petites bottes. George
comprit qu'elle voulait qu'il préserve ce message (c'était terriblement important)
; or, ayant une poche pleine de plâtre de Paris humide (qu’apparemment il
transportait toujours avec lui lors de ses excursions dans le désert), George
fit rapidement un moulage de l’empreinte avec le message (…)’’.
Frank Edwards s’est ici surpassé puisqu’il a tout faux. Premièrement, s’il avait lu ‘‘Les soucoupes volantes ont atterri’’, il aurait su que l’extraterrestre rencontré par Adamski était un homme, alors que pour lui c’est une femme (‘‘elle’’). Deuxièmement, l’expression ‘‘petites bottes’’ apparaît saugrenue pour un 42. Troisièmement, le plâtre de Paris n’était pas dans la poche d’Adamski, mais dans le coffre de la voiture de George Hunt Williamson.
Frank Edwards s’est ici surpassé puisqu’il a tout faux. Premièrement, s’il avait lu ‘‘Les soucoupes volantes ont atterri’’, il aurait su que l’extraterrestre rencontré par Adamski était un homme, alors que pour lui c’est une femme (‘‘elle’’). Deuxièmement, l’expression ‘‘petites bottes’’ apparaît saugrenue pour un 42. Troisièmement, le plâtre de Paris n’était pas dans la poche d’Adamski, mais dans le coffre de la voiture de George Hunt Williamson.
Et pour finir, c’est ce dernier qui fit
les moulages, et non Adamski. Toutes ces informations se trouvent dans ‘‘Les
soucoupes volantes sont atterri’’, mais manifestement quand les pontes de
l’ufologie parlent d’Adamski, leur cerveau s’embrume, devient mou comme les
montres de Dali, et la morgue s’empare du cortex.
Juste un dernier exemple, mais qui vient
de haut puisqu’il émane du premier pourfendeur des ovnis, l’astronome et
astrophysicien Donald Menzel, rien moins que diplômé de Princeton et professeur
à Harvard, qui écrit dans son deuxième ouvrage ‘‘Le monde des soucoupes
volantes’’ (1963) :
''Peut-être le plus connu des contactés
est George Adamski, qui la nuit du 20 novembre 1952, dans le désert de la Californie du Sud, se
serait soi-disant entretenu avec le pilote d’un véhicule qui venait juste
d’arriver de Vénus (…).'' » (M. Zirger)
Donald Menzel ajouta que George Adamski
prit des photos montrant des objets en forme de cigare, le flanc d’une colline
rocailleuse avec une tache de lumière à l’horizon, ainsi que la vue de dos d’un
homme grand portant un blouson et des bottes. Sans l’aide de la légende,
personne n’aurait pu suspecter qu’il venait de la planète Vénus.
Michel Zirger note que la rencontre eut
lieu à une heure de l’après-midi avec le Soleil bien au zénith, et non la nuit.
En outre, la supposée photo d’un extraterrestre vu de dos n’a aucun rapport
avec le cas Adamski ; elle a été publiée dans le livre de Cedric Allingham :
"Flying Saucer from Mars" (1955), et la photo est légendée comme
montrant un Martien !
L'auteur français dont Michel Zirger tait
le nom « par charité ufologique » est manifestement Jean Sider, un auteur dont
je critique largement, sur ce site, la théorie... Quant au cas de Donald
Menzel, il est certes pathétique, mais il faut savoir que ce type était un
spécialiste du dénigrement systématique en matière d'OVNIs, comme il en existe
encore aujourd'hui bien sûr (en France, aux Etats-Unis et ailleurs).
L'un des deux extraterrestres qui ont
contacté Michel Zirger (voir le texte : « Rencontres extraterrestres à Tokyo »)
était un homme de type nordique, l'autre étant une femme de type asiatique,
leur point commun étant (comme dans le cas des extraterrestres fréquentés par
George Adamski) une évidente capacité de communication télépathique.
Outre les expériences relatées par George
Adamski, il y a celles rapportées par ses proches collaborateurs.
« Il n'était pas rare, en effet, qu'ils
fussent intrigués par des hommes ou des femmes présentant des caractéristiques
nordiques, mais pas forcément blonds, qu'ils apercevaient seuls ou non loin
d'Adamski dans des lieux publics.
Ce fut le cas, entre autres, de May Morlet
et de Dora Bauer dans un restaurant en compagnie d'Adamski, de Desmond Leslie
dans un compartiment de train en présence d'Adamski, de Lou Zinsstag, seule
dans un théâtre et qui reçut confirmation de l'identité extraterrestre par
télépathie, ou encore de Madeleine Rodeffer, passée à la postérité pour le film
éponyme tourné par Adamski en sa présence, qui a confirmé plusieurs fois avoir
été confrontée à ce genre d'extraterrestres.
Adamski affirmait également dans ses
conférences avoir été aidé, conseillé, et même soigné, par une ''Saturnienne''
qui l'avait accompagné pendant une partie de sa tournée mondiale de conférences
de 1959. Une très belle jeune femme d'environ un mètre quatre-vingt dont il
possédait deux photos... Elle était aux côtés d'Adamski lors de certaines
réunions publiques et rencontra des ufologues, notamment l'Australien Fred
Stone d'Adélaïde. Des journalistes australiens ayant commencé à se douter
qu'elle n'était pas une femme ordinaire, elle quitta le pays... Plus tard,
Adamski donnera une des photos de cette ''Saturnienne'' à un reporter du ''Los
Angeles Examiner''... La moins compromettante pour son identité cependant :
elle porte des lunettes noires... » (M. Zirger)
1. Originaire de Vénus :
« Dans ''Desert Center. Là où tout a
commencé'' (TOP SECRET n° 48), j'ai analysé dans le détail le tout premier
compte-rendu des événements du 20 novembre 1952, paru dans le journal ''Phoenix
Gazette'' du 24 novembre 1952, soit quatre jours seulement après le contact.
Or, comme je le soulignai alors, la
provenance exacte de l'homme de l'espace n'avait pas été spécifiée dans cet
article. S'il avait bien acquiescé lorsqu'Adamski lui avait demandé s'il venait
d'une ''planète'', l'homme de l'espace, selon le journaliste, n'avait toutefois
pas consenti à être plus précis.
Rappelons que George Adamski n'avait pu
être interviewé pour cet article, mais que c'est l'un des six témoins, le futur
écrivain spiritualiste George Hunt Williamson, accompagné de trois des autres
témoins, dont sa femme, qui avait pris l'initiative d'aller raconter à la
gazette locale l'expérience extraordinaire qu'ils venaient tous de vivre. Les
événements étaient encore ''chauds'', remontant à peine à quelques heures. Et
tout ce petit monde n'en maîtrisait pas encore tous les aspects, Adamski ayant
jugé préférable d'en garder certains pour lui.
On peut être sûr que si Williamson, ou un
des trois autres témoins l'accompagnant, avait laissé échapper le mot magique
de Vénus au journaliste du ''Phoenix Gazette'', celui-ci se serait empressé de
le placer dans son papier, ce qu'il ne fit pas. Le mot ne fut pas prononcé car
Adamski ne s'était pas encore confié sur ce point.
Ce ne fut qu'après un mois que l'origine
de l'extraterrestre fut dévoilée lors d'une conférence que donna Adamski dans
un hôtel de Carlsbad pour le ''Lions Club'' le lundi 19 janvier 1953.
Le mercredi 21 janvier, un entrefilet du
''Oceanside Blade-Tribune'', truffé d'erreurs journalistiques, trompétait :
''Vaisseaux spatiaux en provenance de Vénus !''
Puis dans les éditions du 4, 5 et 6
février du même journal, ''Oceanside Blade-Tribune'', une série d'articles, là
encore non exempts malheureusement d'étonnantes maladresses, confirmait que
''le visiteur avait indiqué qu'il venait de Vénus en échangeant avec Adamski
des gestes reproduisant le mouvement des planètes (…) en relation avec le
Soleil'', et qu'il ''prononça quelques mots en anglais (…)''. Le journaliste,
Lon Baronel, précisait que ''le visiteur parla la plupart du temps dans une
langue totalement inintelligible pour Adamski'', mais que celui-ci ''attribua
le fait d'avoir pu comprendre la conversation à l'usage de mots, de gestes et
de communications télépathiques ou psychiques''.
Notons enfin que le troisième article,
celui du 6 février, faisait état pour la première fois de ''la réapparition le
13 décembre 1952 du même vaisseau spatial au-dessus de Palomar Gardens'', là où
habitait Adamski, ce qui lui avait offert l'opportunité de refaire cinq photos
de l'engin dont deux allaient le rendre mondialement célèbre et font désormais
partie de l'inconscient collectif. Ces photos constituaient le scoop de cette
édition du 6 février. » (M. Zirger)
George Adamski ne varia jamais dans sa
version, affirmant jusqu'à sa mort (en 1965) que l'entité extraterrestre qui le
contacta lui avait bien fait comprendre qu'il venait de Venus.
Dans un enregistrement audio daté de 1955,
il déclara qu'il essaya de parler avec le visiteur de l'espace mais que
celui-ci ne semblait pas comprendre ce qu'il disait. Le contacté avait
cependant l'impression que le personnage lisait ses pensées, comme si ce
dernier recevait l'image des idées que George Adamski était sur le point de lui
exprimer. (…) Le contacté, qui lui avait demandé d'où il venait, pointa de
l'index le Soleil (qui était alors juste au-dessus de leurs têtes), tout en
faisant des gestes avec sa main pour dessiner une orbite. La première orbite
était celle de Mercure, qu'il nomma distinctement. La deuxième était celle de
Vénus, la Terre
occupant la troisième orbite. Pour désigner cette dernière, George Adamski
indiqua du doigt le sol. Après avoir refait cela une seconde fois, le visiteur
de l'espace fit la même chose à son tour, tout en s'arrêtant à Vénus,
signifiant de la sorte le lieu d'où il provenait.
Lors d'une conférence (enregistrée) donnée
au Caxton Hall à Londres, le 14 septembre 1958, en présence de Desmond Leslie,
George Adamski précisa qu'il avait étudié et enseigné la communication
télépathique, et qu'il avait donc essayé, lors de la rencontre, de transmettre
au visiteur ses pensées, dans la mesure où celui-ci n'avait pas répondu à une
communication verbale. Le témoin envoya donc des pensées complétées par des
gestes... Après avoir évoqué de nouveau le tracé des cercles désignant les
orbites respectives de Mercure, Vénus et la Terre (le contacté s'étant désigné lui-même du
doigt en prononçant « Terre »), il précisa que le visiteur fit la même chose en
s'arrêtant à l'orbite correspondant à Vénus, en se désignant du doigt et avant
d'indiquer de nouveau cette orbite. George Adamski répéta alors le mot Vénus à
peu près trois fois. Puis le visiteur prononça à son tour le même mot.
George Adamski affirma avoir revu à
plusieurs reprises Orthon (qui n'était pas le nom réel du personnage). Orthon
lui a confirmé, « dans un anglais avec une légère trace d'accent », qu'il
venait bien de Vénus.
Parmi les autres visiteurs que le contacté
dit avoir rencontré, il y avait le Saturnien Ramu, le Martien Firkon et la Vénusienne Kalna.
Lors d'une conférence, le contacté déclara connaître le véritable nom d'Orthon.
Outre le vaisseau-mère évoluant au-dessus
de Desert Center et les « flashs de lumière » dans le ciel et au niveau des
collines, il faut noter que George Hunt Williamson a vu (de loin à l'oeil nu
mais aussi à l'aide de jumelles) la scène avec l'homme de l'espace, celle
montrant George Adamski en train de parler à quelqu'un dans le lointain et
agitant étrangement les bras... Sur les cinq autres témoins, trois d'entre eux,
Lucy McGinnis, Alice K. Wells et Betty Williamson, virent la même chose. Seul
le couple Bailey, qui s'était éloigné du groupe principal, ne vit pas la «
rencontre », mais tous deux confirmèrent cependant avoir vu le grand cigare
métallique (ce dernier étant resté visible à plus ou moins haute altitude pendant
plus d'une heure). (1)
2. Rencontres à Los Angeles :
Dans « A l'intérieur des vaisseaux
spatiaux » (1955), George Adamski a évoqué six rencontres qui ont eu lieu à Los
Angeles, dans le hall d'un hôtel. Il y a rencontré le Martien Firkon et le
Saturnien Ramu qui, dans la plupart des cas, étaient venus le chercher pour
l'emmener en voiture vers un vaisseau de reconnaissance qui attendait loin de
la ville dans le désert californien.
Par trois fois, ils dînèrent et
discutèrent dans un petit restaurant à proximité de l'hôtel. L'hôtel et le
café-restaurant ne sont pas identifiés dans le livre. Mais Michel Zirger est
parvenu à identifier ceux-ci. Il s'agit de l'Hôtel Clark au 426 Hill Street et
du café-restaurant Boos Brothers Cafeteria (qui n'existe plus) au 436 Hill
Street.
« Si je tiens à citer ces deux endroits,
c'est d'abord qu'ils font écho à mes propres expériences qui se sont passées
dans un restaurant et un café, et aussi pour montrer qu'il y a des éléments
solides qui viennent étayer les dires d'Adamski. Qu'il ait fait ensuite
plusieurs tours dans l'espace, je ne peux le confirmer, bien qu'il existe tout
de même un détail de son récit qui pourrait fortement indiquer, à défaut de le
prouver, qu'il en a au moins fait un.
Ce détail m'a toujours intrigué et aucun
chercheur ne l'a vraiment relevé. En effet, lorsqu'il eut l'occasion de porter
pour la première fois son regard sur l'espace interplanétaire à travers un
hublot d'un immense vaisseau-mère dans lequel la soucoupe de reconnaissance
venait de s'arrimer, son étonnement fut grand de voir que l'espace était
totalement noir.
En 1954, lorsqu'il rédigeait ce deuxième
livre, cet aspect de l'espace n'était pas encore quelque chose d'intégré dans
les consciences. Il suffit de regarder tous les films de science-fiction qui
proposent un espace noir certes, mais invariablement parsemé d'étoiles, ce qui
sera encore le cas de ''Star Wars'' et ''Star Trek''. Il semblerait que nous
n'ayons pris pleinement conscience que l'espace était noir et sans aucune
étoile qu'en nous habituant aux images circumterrestres renvoyées par les
navettes spatiales. » (M. Zirger) (2)
3. Des êtres physiques denses ou
physiques/éthériques ?
On sait que la planète Vénus (comme Mars
et Saturne, d'ailleurs) n'est pas habitable sur le plan physique, à cause de sa
température beaucoup trop élevée (quelque 500° C) due à l'effet de serre et de
sa trop forte teneur en gaz carbonique. Cette simple constatation a suffi à
jeter le discrédit sur le témoignage de George Adamski (et d'autres contactés du
même type, comme Howard Menger), la presque totalité des ufologues considérant
ce type de récit comme émanant de simples charlatans ou illuminés. Pour ces
gens-là, il n'y a pas de contestation possible : le contacté américain était un
simple escroc et ses photos sont toutes truquées. C'est la conviction
d'ufologues critiques comme Patrick Gross et Marc Hallet (ce dernier étant
l'auteur, en 2010, d'un livre prétendant démontrer que George Adamski n'était
qu'un simple charlatan).
Et si les êtres rencontrés par George
Adamski et d'autres contactés de l'époque étaient en fait de nature «
physique/éthérique » et non des êtres physiques comme nous ? Aurions-nous en
fait affaire à des extraterrestres de type multidimensionnel, d'origine «
éthérique », et résidant donc sur des strates dimensionnelles de leurs planètes
d'origine différentes du niveau physique connu, ces êtres ayant cependant la
possibilité de se matérialiser momentanément, avec leurs vaisseaux
d'exploration, dans notre univers matériel ? C'est une idée que l'on trouve
dans de nombreuses sources « paranormales » (informations reçues par voie
médiumnique ou canalisation, et lors d'explorations de sorties hors du corps).
Comme je le signale dans plusieurs pages du présent site, il existe en effet
deux types de visiteurs de l'espace : ceux de type physique comme nous (et donc
forcément originaires d'autres systèmes planétaires que le nôtre) et ceux de
type « éthérique » ou « multidimensionnel ». Cela, les ufologues en général ne
l'ont ni intégré ni compris (ce qui explique par ailleurs les divagations de
certains d'entre eux - dont Jean Sider - relatives par exemple à l'existence
d'entités fluidiques ou énergétiques manipulatrices se faisant passer pour des
extraterrestres, des « Esprits », etc.).
Dans son article du numéro 58 de « Top
secret », Michel Zirger évoque quelques sources faisant état de Vénusiens «
éthériques » et donc non matériels (du point de vue de notre niveau de densité
matérielle !) :
Au dix-neuvième siècle, la théosophe
Helena Petrovna Blavatsky a évoqué - ainsi que ses disciples Annie Besant et
Charles Leadbeater - Sanat Kumara et les Seigneurs de la Flamme , résidents des
sphères éthériques de Vénus.
Frederick S. Oliver, alias « Phylos », est
l'auteur d'un fort intéressant ouvrage rédigé à la fin du dix-neuvième siècle :
« J'ai vécu sur deux planètes ». (Ce livre, que j'ai, a été publié en français
en 1972 aux éditions Robert Laffont.) (Voyez, pour un passage de ce livre, mon
texte : "Noé l'Atlante, Isis et Osiris", rubrique "Continents disparus".)
On y lit que « jamais aucun télescope ne révèlera de vie humaine sur Vénus ;
non qu'il y en ait pas, mais ses formes sont d'une substance affectée d'un
champ de force les rendant imperceptibles aux yeux humains ».
« Vous rechercherez des preuves de vie
humaine sur les planètes les plus proches, mais vous n'en trouverez jamais
aucune (…). »
Il y a aussi le cas de Guy Ballard (le
fondateur du mouvement I AM), lequel est notamment l'auteur, sous le pseudonyme
de Godfré Ray King, d'un ouvrage publié en 1934 : "Unveiled
Mysteries". (Ce livre, que j'ai aussi, a été publié en français sous le
titre « Les Mystères dévoilés » - éditions ). Voici un passage concernant les
Vénusiens :
« A présent, Douze Invités venant de Vénus
se tenaient au milieu de nous, vêtus d'Habits d'une blancheur scintillante,
surpassant tout pouvoir de description. Il y avait sept hommes et cinq femmes,
tous extrêmement beaux. Six des hommes mesuraient presque deux mètres, le
septième les dépassait de cinq bons centimètres. Les femmes mesuraient environ
un mètre quatre-vingt. Tous avaient les cheveux brun clair, à la seule
exception du Grand Maître, les siens étaient d'un blond doré d'une pureté
radieuse. Leurs yeux d'un bleu violet, d'une beauté fascinante, brillaient
d'une intelligence pénétrante. »
George Adamski ignorait en fait la nature
« physique » réelle de ses visiteurs. Il a été en contact, dit-il, avec des
êtres de chair et d'os comme nous. Les êtres qu'il a rencontrés ne lui ont pas
fait de « cours » sur la nature multidimensionnelle de leurs corps apparemment
parfaitement matériels !
« Cependant, et soyons clair sur ce point,
George Adamski se refusa toujours d'accorder le moindre crédit, et parfois avec
force virulence, aux récits de contacts extraterrestres résultant de transes
médiumniques ou d'états de conscience alternée, tels que channeling ou voyage
astral.
Que cette attitude relevât d'une
conviction profonde ou pas, c'est de toute façon ce qui ressort de ses
interventions publiques, en conférences, à la radio, ou avec ses groupes
d'étudiants. Il se montrait parfois plus royaliste que le roi, vouant à la
géhenne tout ce qui pouvait, croyait-il, n'apporter que confusion dans l'esprit
des gens sur le sujet des contacts extraterrestres.
Ashtar, un extraterrestre soi-disant
channelé par certains médiums, en a souvent fait les frais lors de ses
conférences. Non, pour lui, l'homme qu'il avait rencontré à Desert Center était
''vivant, charnel, au sang chaud''.
Même lorsque son coauteur, Desmond Leslie,
lui remémorait gentiment que Vénus avait toutes les chances d'être un véritable
four à poteries, il n'en démordait pas.
Et il en voulait pour preuve un incident
largement méconnu (et pour cause, puisqu'il ne figure que sur des
enregistrements audio d'interventions publiques), incident qui eut lieu après
cette incroyable séquence mimée d'échange d'adresses planétaires qui fut
observée par le groupe resté à l'attendre au bord de la route.
Ces amabilités terminées, lui et le
fraîchement baptisé ''Vénusien'' se dirigèrent vers la ''soucoupe volante'' ou
vaisseau de reconnaissance qui planait majestueusement en sur-place au-dessus
du sol un peu plus loin, juste derrière une colline, qui allait obstruer à la
vue du groupe cette dernière séquence. » (M. Zirger)
Voici le récit de George Adamski :
« Alors que je me tenais près du vaisseau,
il me dit d'être prudent. Or, j'essayais de communiquer. Tout excité, je
cherchais les mots à lui dire, les pensées à lui envoyer. Le terrain était
accidenté, sablonneux, pas trop stable, et accidentellement mon épaule droite
se retrouva sous le vaisseau alors que le système de propulsion était en marche
(…). Il s'agissait d'une force magnétique pulsée vers le sol, alternativement
remontant puis redescendant. C'était absolument silencieux.
Et c'est là que mon bras fut happé (…).
Cette force l'attira vers le haut, lui faisant cogner le bord du vaisseau,
puis, la polarité s'inversant tout aussitôt, il fut rejeté violemment vers le
bas.
Je perdis l'équilibre, il m'attrapa alors
par le bras pour m'empêcher de tomber en dessous (si tel avait été le cas,
j'aurais été grièvement blessé, il y avait à cet endroit quelques arbustes très
piquants), en m'attrapant il s'écorcha légèrement la main sur un arbuste, et il
saigna du sang tout comme le nôtre.
C'était un homme qui nous ressemblait en
tout point, simplement plus beau que nous par certains côtés, et très
intelligent, très gentil à tous les égards. Et en faisant ça, il m'empêcha de
tomber carrément sous le vaisseau. (…) Il me fit comprendre que sa blessure
n'était pas grave. Il la frotta de la main et elle disparut... (…). »
Le contacté garda une légère séquelle de
cet incident : une ou deux fois par an, son bras se paralysait et devenait
insensible pendant quelques secondes.
Si cet épisode du bras happé par le champ
de force est mentionné dans le premier ouvrage ("Les soucoupes volantes
sont atterri"), celui de la blessure du Vénusien ne s'y trouve pas. Il le
mentionnait pourtant lors qu'il relatait, en conférence, les événements de
Desert Center (comme dans la relation ci-dessus, extraite d'un enregistrement
daté de 1955). Desmond Leslie y fit une courte allusion en 1970 dans une
nouvelle version (augmentée de commentaires) du livre, ce passage ayant
cependant été supprimé dans la version française parue, en 1971, aux éditions
J'ai lu.
Pour George Adamski, il n'y avait pas le
moindre doute que le Vénusien et les autres extraterrestres qu'il disait avoir
rencontrés fussent des êtres physiques comme les Terriens.
« Me référant à mes propres expériences,
je ne peux qu'aller dans ce sens, néanmoins j'apporterai un petit élément
contradictoire qui m'avait particulièrement intrigué lors de ma deuxième
rencontre avec cette femme extraterrestre et que j'ai signalé dans mon récit
des événements paru dans TOP SECRET n° 57. En effet, lorsque la femme en
question est sortie du restaurant, elle ne me précédait que de quelques pas ;
or, après être sorti moi-même et me retrouvant alors sur l'esplanade devant le
restaurant, il n'y avait personne... la femme avait disparu... en tout cas
c'est ce que j'ai pensé à ce moment-là.
Il n'était pas possible qu'elle eût marché
assez vite au point que je ne puisse l'apercevoir au moins une seconde sur
l'esplanade... S'était-elle dématérialisée comme on dit ? Etait-elle passée
dans quelque espace quantique alternatif ou multidimensionnel ?
Paradoxalement, George Adamski était
presque atypique parmi les contactés des années 1950, puisque la plupart, que
ce soit George van Tassel, Orfeo Angelucci, Daniel Fry, Dana Howard, Gloria
Lee, ou encore George King, et même George Hunt Williamson, tous cautionnaient
un fonds commun de culture ésotérique, voire de mysticisme, qui allait d'Helena
Blavatsky à William Dudley Pelley en passant par James Churchward, et tous
avaient reçu d'entités supposées extraterrestres des messages faisant référence
à un univers hiérarchisé sur différents plans d'existence.
Et c'est à coup sûr ce rigorisme affiché
par Adamski qui entraîna un contentieux entre lui et George Hunt Williamson. Ce
dernier opérait toujours sur un mode mystique ou néo-gnostique, alors
qu'Adamski, lui, s'appuyait sur le côté technique du phénomène ovni, le côté
''tôles et boulons''. Leurs routes se séparèrent très rapidement. En dépit de
cela, comme les deux côtés d'une même pièce, ces deux pionniers sont indissociables.
Ils se partagent, selon moi, le contact du 20 novembre 1952 : Adamski ayant eu
l'insigne faveur de s'entretenir avec l'entité extraterrestre, Williamson, lui,
ayant eu pour tâche de déchiffrer les empreintes de pas qui LUI étaient
destinées... et qui bouleversèrent sa vie...
Notons quand même que tous ces contactés
se retrouvaient sur un point de croyance commun : la réincarnation, un des
thèmes fétiches d'Adamski, et concept fondamental du New Age. » (M. Zirger) (3)
- Une translation dimensionnelle ?
Anne Givaudan a évoqué ses contacts
extracorporels avec des entités extraterrestres de type multidimensionnel, dont
des Vénusiens. Voyez, aux éditions S.O.I.S., ses livres : "Alliance"
(2000) et "Walk-in" (2001). L'un des êtres rencontrés lui a expliqué
que lorsque son passage sur Terre devait durer plus de quelques mois, il lui
fallait alors une identité spécifique et un travail qui lui permette de
s’intégrer et de rester les deux ou trois années prévues. Il ajouta :
« Actuellement, certains hommes de la Terre qui connaissent notre
action souhaiteraient contrôler tout cela, et vos puces, vos cartes de crédit,
vos identités et la façon dont chacun peut être surveillé même chez lui, vont
contribuer à nous identifier. Ceci étant, nous ne craignons pas la technologie
terrienne. Mais il est pourtant parmi vous des êtres d’autres planètes qui eux
savent comment nous détecter et nuire à notre action. »
Aujourd’hui encore, lit-on, « chacune de
nos planètes a des représentants au milieu des humains ».
Elle a aussi reçu l'information selon
laquelle il y a actuellement, sur la planète Terre, plus de dix mille des
leurs, incarnés de diverses manières. Les uns par des voies que l'on pourrait
qualifier de naturelles (ils sont arrivés sur la planète à travers des parents
terriens et un corps conçu pour eux), d’autres en se fabriquant un corps
physique pour quelques semaines ou quelques mois, juste le temps d’une action
ponctuelle, alors que d'autres encore font l’expérience d’emprunter un corps
qui est déjà là et dont l’âme accepte de continuer le voyage sans lui. (On
parle, dans ce dernier cas, de "Walk-in".)
On peut penser qu’il existe, d’une part,
des entités extraterrestres de type multidimensionnel utilisant momentanément
un corps physique, et, d’autre part, des visiteurs matériels qui utilisent leur
corps physique.
Pour comprendre la première origine
possible, il faut savoir que de nombreuses sources (notamment « canalisées »)
expliquent que toutes les autres planètes de notre système solaire sont
habitées, non pas sur un plan physique dense comme sur Terre, mais sur un
niveau éthérique correspondant à un autre niveau dimensionnel (fréquentiel) ou
à une autre strate dimensionnelle que le niveau physique de la planète
d’origine, comme c’est le cas pour Vénus. Je viens d'évoquer les intéressantes
réflexions que Michel Zirger a faites dans le numéro 58 de "Top
Secret", extraites de l'article dans lequel il donne quelques citations
édifiantes de "J'ai vécu sur deux planètes" (de Frederick Oliver, dit
« Phylos ») et de "Les Mystères dévoilés" (de Godfré Ray King), deux
ouvrages que j'ai moi-même. A titre d'illustration supplémentaire, voici ce
qu'écrit l'ésotériste britannique Benjamin Creme :
« Les gens qui vivent dans des corps
physiques sur Mars, Vénus, Mercure, Jupiter, etc., se situent sur un autre
niveau vibratoire que le nôtre. Nous connaissons seulement trois aspects du
physique : le physique solide, le physique liquide et le physique gazeux.
Au-dessus du physique gazeux, il existe quatre niveaux supérieurs de matière
physique qui n’ont pas encore été découverts sur notre planète. Lorsqu’ils le
seront, nous comprendrons beaucoup plus de choses sur la nature et l’origine de
la maladie, sur le but de la vie sur cette planète et la réalité de la vie sur
d’autres planètes.
Les êtres qui vivent sur Mars, Vénus et
les autres planètes évoluent sur ces quatre plans supérieurs du physique. Si
vous alliez sur Mars ou sur Vénus, vous ne verriez personne, mais néanmoins les
Martiens et les Vénusiens vivent dans la matière physique, ils possèdent des
corps composés de cette matière subtile, plus fine, à laquelle nous donnons le
nom de matière ‘‘éthérique’’. »
Afin de se manifester sur le plan
physique, les occupants des vaisseaux réduisent « le taux vibratoire des atomes
» qui les composent, jusqu’à ce que ces vaisseaux nous soient visibles. Lorsque
ces derniers disparaissent, comme ils semblent le faire, ils élèvent simplement
à nouveau leur taux vibratoire jusqu’à leur état éthérique habituel.
("Partage international" d'octobre 2008, p. 14-15, 26-27.)
Je pourrais donner ici une liste
importante de citations émanant d'autres sources et allant dans le même sens.
Comme les individus qu'il a rencontrés
étaient présents dans des corps physiques, George Adamski, qui par ailleurs n'avait
manifestement pas de grandes connaissances en planétologie, ne pouvait, sur la
base de son expérience, qu'être réfractaire aux idées « ésotériques » faisant
état d'êtres de nature non physique résidant sur Vénus, par exemple, et
communicant par voie télépathique (lors de transes médiumniques). Mais si, à
l'époque, les connaissances sur notre système solaire n'étaient pas aussi
étendues que maintenant, Desmond Leslie avait pourtant dit à George Adamski,
comme le rappelle Michel Zirger, que Vénus avait toutes les chances d'être un
véritable four à poteries (la température avoisinant les 500°). La conviction
de George Adamski s'expliquait d'une part par ses contacts physiques évidents
et d'autre part par son ignorance des conditions planétaires ne permettant pas
la vie physique sur les planètes de notre système solaire autres que la Terre. Ses « copains
d'outre-espace » ne lui avaient tout simplement pas parlé du principe de la «
translation dimensionnelle » !
A propos de cette translation, je peux
évoquer ici très brièvement le cas d'Omnec Onec, une Américaine (Sheila Gibson)
qui disait être originaire de Vénus.
Lors du premier Congrès OVNI international
de Tucson (Arizona) en novembre 1991, une jeune femme se présenta aux
participants comme étant Omnec Onec, originaire de la planète Vénus. Son âge
semblait avoisiner les 35 ans, mais elle en revendiquait 439 ! L'ensemble de
l'auditoire fut impressionné par son aisance et la clarté de son discours,
comme le souligne un témoignage recueilli à l'époque par l'un des journalistes
chargés de couvrir l'événement :
« Elle nous a dit qu'elle avait résolu le
problème du voyage interplanétaire aussi facilement qu'elle avait résolu celui
de la température à la surface de Vénus. Elle nous a expliqué avec une grande
éloquence comment elle "hyper-sautait" d'une dimension à une autre.
Et tout le monde comprenait. Personne ne comprend jamais rien quand Stanton
Friedman explique la physique du voyage dans le temps, mais tout le monde
comprenait Omnec. Son message concernait principalement le développement
spirituel et l'Amour universel. Mais elle semblait capable de discuter de
n'importe quel sujet, y compris de l'algèbre de Grassman ! »
Quelques mois auparavant, plusieurs
journaux des États-Unis avaient déjà fait état d'une Américaine déclarant être
originaire de Teutonia sur Vénus et avoir été transportée en vaisseau jusqu'au
Tibet avant de devenir américaine sous le nom de Sheila Gibson...
Comment serait-il possible de voyager dans
des vaisseaux censés être de nature éthérique ? Un parallèle intéressant peut
être trouvé entre les deux sources suivantes :
- Juste avant de laisser pénétrer pour la
première fois (c'était dans les années 1950) à bord d'un vaisseau, le contacté
Howard Menger, l’un des visiteurs de l’espace pointa un rayon bleu sur sa tête,
ce qui lui procura une sensation plaisante, comme un chatouillement. On
expliqua à Howard Menger que c’était pour « traiter » son corps afin qu’il
puisse pénétrer dans le vaisseau, le rayon ayant mis son corps « sur la même
fréquence que celle du vaisseau ».
- On peut faire le parallèle avec ce
passage du récit d'Anne Givaudan dans son livre "Alliance" (elle se
trouvait alors, lors d'une décorporation, à bord d’un vaisseau-mère) :
« Tu aurais pu venir ici avec ton corps
physique, il nous aurait simplement suffi de modifier très légèrement le niveau
vibratoire ; mais il aurait de toute façon fallu que tu laisses ce dernier ici
pour la deuxième partie du voyage. »
On emmena la visiteuse faire un voyage
dans un petit vaisseau emprunté dans le vaisseau-mère. Un être lui dit :
« Tu aurais pu faire ce voyage avec ton
corps physique légèrement modifié par nos soins. Les vaisseaux peuvent se
prêter à ce type d’expérience sans qu’il y ait obligation de laisser le corps
physique dense qui est le vôtre. »
Nous retrouvons, ici, l’idée de
translation dimensionnelle (déjà évoquée avec le cas d’Omnec Onec), une «
translation » susceptible d’expliquer le témoignage de contactés comme George
Adamski et Howard Menger. Dans le numéro de décembre 2011 de "Partage
international", un lecteur (ou une lectrice) note (page 27) que dans son
livre "A l'intérieur des vaisseaux de l'espace", George Adamski
rapporte que, alors qu'il se trouve sur le vaisseau-mère vénusien et qu'il sort
machinalement son paquet de cigarettes, on lui dit qu'il peut fumer. Comme
Benjamin Creme dit que le contacté est monté à bord du vaisseau dans son corps
éthérique, la personne pose la question : s'ensuit-il que l'on conserve dans ce
cas la contrepartie éthérique des vêtements et des objets que l'on porte ?
L'auteur britannique répond : oui.
Faisant référence à la disparition
soudaine de la « femme japonaise » qu'il a rencontrée à Tokyo, Michel Zirger
(voir le numéro 58 de "Top secret") rappelle que lorsqu'elle est
sortie du restaurant, celle-ci ne le précédait que de quelques pas. Lorsqu'il
est lui-même sorti et qu'il s'est retrouvé sur l'esplanade devant le
restaurant, il n'a pas vu la femme, laquelle avait disparu. Il note qu'il
n'était pas possible qu'elle eût marché assez vite au point qu'il ne pusse
l'apercevoir au moins une seconde sur l'esplanade :
« S'était-elle dématérialisée comme on dit
? Etait-elle passée dans quelque espace quantique alternatif ou
multidimensionnel ? »
Ce qu'a constaté Michel Zirger pourrait
être un indice de la nature éthérique originelle de la « femme de l'espace » !
(A moins qu'elle ne soit capable de se rendre invisible !) Dans un cas non
développé ici, celui de la prénommée Suzanne, les deux jeunes femmes blondes
vues avaient semblé disparaître sur place. Il y a aussi le cas d'Annick (un
autre cas non développé ici) : cette dernière s'étant retournée, elle avait
constaté la disparition des quatre personnes (dont deux dames blondes) qui
avaient attiré son attention. (Ces deux cas sont mentionnés dans un texte que
j'ai rédigé il y a quelques années.)
Confrontés à l'impossibilité d'une vie
physique sur les autres planètes de notre système solaire (et même si Mars, par
exemple, a bien été habitée dans le passé), les ufologues qui se veulent
sérieux n'ont pas eu d'autre choix que de taxer de charlatan George Adamski (et
d'autres contactés de l'époque) - tout en s'appuyant notamment sur le caractère
qualifié de frauduleux des photos du contacté - ou d'imaginer qu'il a été
trompé par de vilaines entités fluidiques et manipulatrices, voire «
démoniaques »... La réalité est différente : même si certaines déclarations du
contacté américain posent problème, l'essentiel de son expérience s'explique
fort bien en relation avec l'origine extraterrestre multidimensionnelle des
êtres rencontrés, ces derniers pouvant temporairement se manifester dans des
corps d'apparence physique. Comment un tel prodige peut-il être possible ?
Impossible de répondre à cette question car personne, sur Terre, n'est expert
en matière de physique multidimensionnelle...
Quant à ceux qui pensent que tout cela
n'est que de la science-fiction, je leur réponds que certains auteurs de ce
genre littéraire ou cinématographique peuvent servir de « canaux inconscients »
(des médiums qui s'ignorent) à des réalités « exotiques »... Ainsi, diverses
sources reçues en channeling (Virginia Essene, Eric Klein, Neale Donald Walsch)
ont mentionné la transmission (inconsciente) d’idées dans les scenarii de la
série "Star Trek"… Et Anne Givaudan a été informée, lors d’une sortie
hors du corps, que certains contactés « venaient durant leur sommeil recueillir
des informations qu’ils pourraient retranscrire et transformer, à travers des
tableaux, des bandes dessinées, des romans de science-fiction ou des films ».
Il est par ailleurs intéressant de faire
un parallèle avec un autre type de manifestations évoquées dans une certaine
littérature "ésotérique" contemporaine :
1) J'évoque, dans un chapitre de mon
ouvrage intitulé "Le livre des prophéties" (éditions Le Temps Présent,
2011), les rencontres de James Twyman avec des manifestations physiques de
Marie ("la Vierge "),
celles-ci s'étant produites à Medjugorje, un lieu bien connu pour ses
apparitions mariales. Il a ainsi rencontré deux femmes, une jeune et une
vieille, qui se sont avérées être des manifestations de Marie... On peut
parler, dans ces cas, de "matérialisations temporaires" de corps
physiques ayant toute l'apparence de la réalité.
2) Après la publication de mon livre
ci-dessus mentionné, j'ai eu connaissance (l'auteure m'a envoyé un exemplaire
de son livre) du contenu d'un fort intéressant ouvrage, dans lequel Nicole
Dhuin relate les messages qu'elle a reçus de Marie. Il s'avère que le contenu
de ces messages correspond fort bien à ce que j'ai moi-même relaté, dans mon
livre, dans mon approche des mariophanies (plusieurs chapitres étant consacrés
à ce sujet, en relation avec les "messages apocalyptiques" associés à
la période dite de "la Fin
des Temps"). Et il s'avère notamment que Nicole Dhuin a bénéficié, à plusieurs
reprises, de manifestations physiques de Marie, dont une justement à
Medjugorje. (Elle connaissait par ailleurs le témoignage de James Twyman.)
Marie s'est ainsi manifestée :
- A Medjugorje, d'abord sous l'aspect
d'une vieille dame qui soufflait comme un phoque en descendant les marches et
qui, soudain, devint tout sourire et se mit à respirer normalement, ensuite
sous l'aspect d'une femme aux cheveux blancs et en fauteuil roulant.
- A Bouges le Château, sous l'aspect d'une
gitane.
- A Mexico, sous l'aspect d'une vieille
mendiante.
Voyez le livre (que je recommande) de
Nicole Dhuin : "Messagère de Marie". Son site : www.editionsdu7.com
3) Dans la revue "Partage
international" (et sur le site Web correspondant), sont relatés, depuis de
longue date, des témoignages évoquant des manifestations de Maîtres (Jésus et
Maitreya notamment) sous des apparences corporelles distinctes : hommes, femmes
et enfants. Il existe même des photos de certains de ces "familiers"
(ainsi appelés par l'ésotériste Benjamin Creme). J'évoque ce sujet dans mon
prochain livre : "Le retour du Christ : une réalité imminente ?"
(Voyez, à propos de l'émergence du Christ/Maitreya, mes textes dans la rubrique
"Enigmes".)
A noter que Benjamin Creme a confirmé (par
le biais de son Maître avec lequel il dit être en communciation télépathique)
que James Twyman a bien rencontré Marie...
Il va de soi qu'il existe des points
communs entre :
- La translation dimensionnelle de
visiteurs de l'espace venant de strates dimensionnelles ou fréquentielles ("éthériques"),
distinctes du plan physique, de planètes de notre système solaire (dont Vénus
bien sûr).
- La matérialisation tout aussi momentanée
de Maîtres de la Hiérarchie
spirituelle de notre planète, Hiérarchie à laquelle appartiennent des êtres
comme Marie, Jésus, Maitreya, etc.
Certes, dans le premier cas nous avons la
matérialisation physique momentanée de corps existant par ailleurs de façon
"permanente" sur les Plans éthériques de leurs planètes d'origine,
alors qu'avec les "familiers" de Maîtres, nous sommes confrontés à
des matérialisations momentanées de corps physiques qui sont ensuite en quelque
sorte "dissous". (Ce sont des "mayavirupas" ou corps de
manifestation temporaire.) Mais la physique ("multidimensionnelle")
rendant possibles ces prodiges doit avoir des bases communes !
4. La philosophie de George Adamski :
« Dans aucun écrit, ou conférence, connus,
Adamski ne fera référence à un quelconque mouvement ésotérique particulier.
Jamais il ne citera de noms d'ésotéristes, pas même celui d'Helena Blavatsky.
Sa seule référence récurrente était la
Bible et Jésus qu'il citait dans chacune de ses
interventions. En fait, les enseignements de George Adamski sont à l'opposé de la Théosophie et autres
Rose-Croix, du moins si on se réfère aux enregistrements et documents couvrant
la période allant de 1952 à 1965. Il enseignait alors une philosophie
pragmatique, une philosophie pour un mieux vivre, une ''Science de la Vie' ', certes parfois
ponctuée d'ésotérisme chrétien, mais sans aucune connotation mystique. Son
enseignement pourrait tenir en une phrase :
''Connais-toi toi-même, car le Royaume de
Dieu est en toi, et respecte la
Terre nourricière, car sans elle tu n'es rien.''
Probablement le premier gourou écolo. Tout
ce que disent les écologistes d'aujourd'hui, Adamski le disait déjà dans les
années 1950 et 1960, ayant tout anticipé avec au moins trente ans d'avance : le
nucléaire, la pollution, la couche d'ozone, l'eau. Il intégra tous ces thèmes à
son enseignement avant tout le monde. » (M. Zirger) (4)
Conclusion :
Dans la conclusion à son article, Michel
Zirger demande : quel autre cas que celui du 20 novembre 1952 peut se prévaloir
de six témoins, de photos de l'engin et de photos des empreintes de l'entité
rencontrée ? Aucun !, écrit-il.
« Ce jour-là, à 61 ans, Adamski entrait de
plain-pied dans l'arène ufologique. Le combat qu'il allait mener dura treize
ans.
Treize ans au cours desquels il consacra
toutes ses forces, souvent au mépris de sa santé, à délivrer son message au
travers de trois livres, de contributions à diverses publications, d'un nombre
incalculable de conférences, de leçons privées, d'interviews radio, télé,
affrontant sans jamais se défiler les contradicteurs de tous bords.
Il eut ses petits passages à vide, ses
hauts, ses bas, ses petits travers, et cette inflexibilité parfois quasi
dogmatique que j'ai signalée (mais ce n'est certainement pas à l'approche de 70
ans que l'on commence à remettre en question ses fondamentaux). Ceci étant, et
malgré les coups bien tordus qui lui furent assénés, il a réussi sans contexte
à garder son message intact jusqu'au bout. Il nous reste de plus assez de
bandes magnétiques pour nous faire une idée précise du bonhomme.
Pour ma part, j'ai toujours été soufflé
par la modernité de ses enseignements, sa sincérité évidente et son inépuisable
énergie. Il pouvait s'adresser à un public durant trois ou quatre heures sans
aucune interruption... Concernant plus spécifiquement son contact de Desert
Center avec Orthon et son premier périple dans l'espace, il existe trois
enregistrements de bonne qualité sonore (1955, 1958, 1965) où il relate dans le
détail ces événements, sans jamais varier dans son récit.
Ce sont des moments magiques. Certains
enregistrements ''privés'' des dernières années sont souvent admirables de
profondeur et de sagesse, sa voix envoûtante s'apparentant alors étrangement à
celle d'un ''Maître''... Il mourut des suites d'une attaque cardiaque le 23
avril 1965, six jours après ses 74 ans. Beaucoup l'ont vilipendé, abandonné,
renié, cent fois plutôt que trois fois, je ne serai jamais de ceux-là ; j'ai
appris, par expérience, que ce qu'il rapporta était de l'ordre du possible.
Si le 24 juin 1947 marque
incontestablement l'irruption nouvelle des ovnis dans notre monde, le 20
novembre 1952 marque le premier contact d'une entité extraterrestre avec un
homme de la Terre...
seulement, au grand désarroi de certains ufologues, cet homme fut George
Adamski. Il ne me reste plus qu'à dire un grand merci au Dr. Joscelyn Godwin
pour l'avoir remis en selle sur quelques pages, sans le juger, dans son
remarquable ouvrage ''L'Atlantide et les Cycles du temps''. » (M. Zirger) (5)
Alain Moreau
Bonjour, c'est vous l'auteur de l'article sur G.Adamski paru sur ce blog ? Mon mail Lorenzo.alvez@laposte.net. Cordialement.
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